L'histoire :
Bruce Wayne est un homme de poids dans le monde économique et sa fortune lui permet de rassembler les grands noms. A l’occasion d’une conférence anti-terroriste, il essaie d’apaiser les tensions entre des pays comme la Markovie et la République de Jalib. Malgré cette initiative des plus louables, Bruce s’ennuie ferme et il est ravi de voir Tim débarquer. Après quelques mots échangés, Bruce retourne auprès de ses invités, mais alors que son fils s’apprête à quitter les lieux, plusieurs explosions ont lieu dans la tour Wayne. Presque immédiatement, Bruce calme les gens, leur indiquant les sorties à prendre, tout en annonçant à Tim qu’un terroriste se trouve dans l’immeuble. Son fils n’attend pas et revêt son costume de Robin, tout en remontant étage après étage, afin de trouver le criminel. A l’extérieur, le commissaire Gordon a alerté ses forces et ils attendent l’intervention de Batman. Bruce a fort à faire avec ses invités, mais il réussit à s’éclipser discrètement. De son côté, Tim tombe nez à nez avec le terroriste qui lui envoie du liquide explosif sur le corps…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Accueillir un nouveau comics mettant en scène le Dark Knight est toujours en soit une bonne nouvelle. Surtout lorsque des auteurs prestigieux répondent à l’appel du Bat-signal ! A l’instar de La résurrection de Ra’s Al Ghul, ce tome est constitué de nombreux chapitres publiés (cette fois-ci) exclusivement dans la publication Detective Comics (aux USA). Avec un tel pavé, quoi de plus normal que de retrouver pléthore de participants ! On croise ainsi au scénario Peter Milligan (Namor) ou Paul Dini (Madame Mirage), des auteurs renommés et ayant œuvrés plus d’une fois sur les aventures du justicier de Gotham. Ceux-ci s’en sortent assez bien, malgré un manque certain de moments palpitants. L’autre scénariste est Stuart Moore, qui débute le tome en proposant deux chapitres mettant en scène Batman contre le terroriste Vox dans une sorte de huis clos très bien illustré par Andy Clarke. Le sujet rappelle un peu la série ciné Die Hard, mais la narration est un brin rapide dans la seconde partie. La suite du volume est illustrée par Dustin Nguyen qui se débrouille toujours aussi bien et dont le style devient de plus en plus personnel. En définitive, ce Cœur de Silence ne fait pas dans l’exceptionnel. Il reste néanmoins assez moyen et ne présente pas grand intérêt. L’édition est en outre assez mauvaise, la qualité du papier étant plus proche du papier buvard. Seuls les lecteurs assidus de Batman et autres fans inconditionnels se lanceront dans l’aventure.
