L'histoire :
Natasha Romanov alias Black Widow, a un passé mystérieux. Alors que la jolie russe effectue des recherches sur ses origines, elle apprend qu'elle n'est qu'un agent parmi tant d'autres et que tous sont éliminés les uns après les autres. Natasha a du tuer pour survivre et à présent, elle est recherchée dans le monde entier. L'espionne russe a atteint les côtes cubaines sans papiers ni argent. En s'approchant d'une des résidences les plus côtées de la ville, elle repère Yelena. Cette jeune femme formée à l'origine pour lui succéder dans son rôle de Black Widow, mais qui a profité des joies du capitalisme pour fonder sa société de top model, offre gratuitement des médicaments aux habitants qui en manquent. Mais ele a un problème : ses revendeurs ne veulent plus la fournir. Yelena demande donc à Natasha de l'aider...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture de cette saga de Black Widow est loin d'être aguicheuse, avec une héroïne au visage assez mal saisi par Sean Phillips. Le dessinateur anglais, excellent ces dernières années sur Criminal ou plus récemment avec Fatale, n'était pas vraiment inspiré et cela se voit dans tout l'album. Son travail se limite à quelques traits qui sont retravaillés par Bill Sienkiewicz. Si l'on pouvait attendre énormément du mélange des deux styles, cela n'est pas une franche réussite. Les planches alternent le bon et l'illisible, bien trop souvent pour que l'on soit pleinement emballé. C'est d'autant plus dommage que les dessinateurs ne parviennent pas à compenser la relative pauvreté du récit de Richard K. Morgan. Les dialogues ne sont pas mauvais mais semblent placées sur des situations grand guignolesques et parfois risibles. Décidément, les récits consacrés à la belle russe ne sont pas vraiment inspirés, alors que les caractéristiques de la Veuve Noire ont de quoi permettre de belles choses. Vraiment dommage...