L'histoire :
A New York, Natalia Romanova, connue pour être la super héroïne surnommée la Veuve Noire, dort paisiblement. Lorsque soudain, son téléphone sonne au beau milieu de la nuit. Son ami Ivan, qui se trouve à Volgograd en Russie, a juste le temps, avant de mourir, de lui signifier que le protocole « pic à glace » a été enclenché, qu’elle en est la cible et donc, qu’elle va être abattue. Sans plus attendre, celle que l’on connaît également sous le nom de Natasha Romanov, se rend à la morgue de Volgograd et constate que son ami est bel et bien mort. En repartant, elle croise James Barnes et lui confie l’avertissement d’Ivan. Sa décision est prise : elle se rend au centre de commandement de l’armée afin de savoir quels sont ses amis susceptibles d’être les futures victimes de ce protocole. Le lendemain, elle se rend chez Clint Barton, connu désormais sous le nom de Ronin, et le sauve in extremis de sa petite amie, visiblement programmée pour l’assassiner. Les cibles sont nombreuses et pas des moins puissantes, puisque DareDevil et Hercule pourraient être les prochains. Heureusement, Natalia peut toujours compter sur l’aide de Nick Fury…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le personnage de la Veuve Noire (Black Widow en version originale) fait partie de ces icônes comics qui sont apparues dans de nombreuses séries, sans pour autant bénéficier d’un véritable titre leur étant consacré. Profitant de l’intérêt suscité par l’incarnation par Scarlett Johanson dans ce rôle, dans le second long métrage consacré à Iron Man, Panini (et Marvel aux Etats-Unis) sortent un opus revenant sur les origines de la belle espionne, mais aussi sur le terrible complot dont elle est la cible. Avec une couverture formidable d’Adi Granov, on aurait pu s’attendre à un résultat soigné… or, hélas, ce n’est guère le cas. Les dessins sont assurés par deux dessinateurs aux styles très différents : Tom Raney s’en sort assez bien, avec un trait assez réaliste, alors John Paul Leon propose un rendu plus brouillon sur les flashbacks. Les dessins ne sont pas pour autant bâclés, mais la mayonnaise a tout de même bien du mal à prendre. Le scénario de cette mini-série en quatre chapitres a lui aussi du mal à captiver. Le changement d’époques toutes les deux ou trois pages finira par lasser les lecteurs. Dommage, la Veuve Noire méritait bien mieux.