L'histoire :
C’était peut-être de la folie mais l’appel était trop fort. Il savait que revenir sur ses terres étaient dangereux mais il est difficile de couper le lien avec le Wakanda. Mais oui, c’était dangereux pour lui. Les panthères de Bast se ruent sur lui et attaquent l’ancien roi. Elles savent ce qu’il est devenu désormais mais il est hors de question qu’elles le laissent mettre en danger le Royaume. Le combat est violent et Black Panther se laisse vaincre. C’est ensuite les gardes du temple qui s’en prennent à lui. Le combat est à nouveau violent et le nouveau Chasseur de la Nuit doit calmer sa colère. Il finit par exploser et leur donne l’ordre d’arrêter car il est leur roi. A sa grande surprise, ils s’arrêtent net, comme figés par la peur. Black Panther comprend : il a un pouvoir de persuasion immense et peut contraindre les autres à sa volonté! Il s’enfuit du temple et il comprend finalement que ce n’est pas lui qui est en danger mais son Royaume. Sa seule présence menace tous les habitants du Wakanda et il a beau vouloir se contrôler et faire taire sa soif de sang, il ne peut totalement contrôler son état. Il ressent comme jamais le coeur des autres qui bat et qui l’invite à manger et à se servir. Comment faire pour rester roi en son Royaume alors qu’il est devenu la principale menace du monde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Marvel déploie plus profondément son invasion vampire avec l’event Blood Hunt qui se prolonge dans ce deuxième tome. En plus des séries principales consacrées aux combats féroces des Avengers, à la survie précaire de Strange, aux recherches de la Strange Academy et de la traque de Dracula, voici quelques autres récits qui viennent se greffer notamment avec celui qui raconte le terrible destin de Black Panther. On oscille entre tous ces récits qui se développent de façon fragmentée et pour l’instant, le puzzle est large et dispersé. On a également moins de surprises choc que le premier épisode mais il y a tout de même quelques beaux morceaux de bravoure comme la lutte incessante de Black Panther, plongé entre le bien et le mal, ou le discours vibrant de Sam Wilson/ Captain America. Par contre, on aime moins le nouveau virage que prend la thématique des vampires. Certainement pour apporter un peu de sang neuf à ce thème vieux comme le monde, on nous explique de façon poussive qu’il y a des vampires cruels et féroces mais aussi des vampires gentils qui tentent de garder leur humanité. Cet équilibre délicat est mal raconté et peu crédible. Cependant, quelques cliffanghers nous laissent espérer des suites trépidantes. Le graphisme est aussi irrégulier suivant les artistes et on côtoie le sublime avec les traits ultra modernes et léchés de Pépé Larraz ou Vincenzo Carratu et le moins esthétique comme celui de Pasqual Ferry. Ne vous faites pas de mauvais sang cependant : le spectacle reste toujours de qualité et l’on reste suspendu aux lèvres de cet event qui risque de s’emballer par la suite.