L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
Brightest Day (0 à 4) : Douze héros et vilains ont été ressuscités par une lumière blanche provenant du centre de la Terre. Cette même lueur aussi pure qu'aveuglante a aussi triomphée des morts-vivants à la solde de Nekron (voir les évènements de Blackest Night). Considérée par certains comme un miracle ou comme le signe de l'Apocalypse par d'autres, leur renaissance est un mystère, qui ne tardera pas à être levé. Boston Brand, alias Deadman, est le premier à réapparaître. Il porte l'anneau de lumière blanche et alors qu'il semble l'entraîner ailleurs, il entend un appel à l'aide. Qu'en est-il pour les autres surhumains revenus d'outre-tombe ? Que deviennent Aquaman, Martian Manhunter, Hawkman et Hawkgirl, Jade, le Faucon, Osiris, Boomerang, Firestorm, mais aussi Max Lord et le Professeur Zoom ? Voici le jour de la lumière, le Brightest Day !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Droits de diffusion et calendrier de publication ne font pas toujours bon ménage, puisque ce premier numéro kiosque sort chez Panini avant que la licence D.C. n'échoie à Urban comics au début de l'année 2012... Pour le lecteur, débuter une série de 26 épisodes, sans savoir si sa suite sera reprise, n'est pas un argument très engageant. Mais pour l'audacieux, ou pour le passionné de Super-Héros, le départ de cet arc s'avère assez alléchant. L'esthétique est particulièrement soignée, et la pléiade de dessinateurs présents au générique n'empêche pas l'homogénéité. C'est un véritable travail d'équipe, car les dessinateurs se chargent eux-même de l'encrage. Aux dessins fluides et précis s'ajoutent des couleurs vives et réussies, avec des effets de lumière dignes du titre de la série ! D'autre part l'intrigue démarre bien : douze héros et vilains sont revenus d'entre les morts et l'anneau de lumière y joue un rôle qui reste mystérieux. Le premier épisode met en scène Boston Brand, alias Deadman, le porteur de l'anneau de lumière blanche. Un personnage à l'illustre passé (souvenez-vous de Deadman : L'amour après la mort"). Puis les autres personnages entrent en scène tour à tour, et on retrouve Boston dans une lumière blanche, comme s'il avait été téléporté. Des portraits envahissent son esprit et il reçoit l'ordre de les sauver. Les scènes d'action et de combats s'avèrent spectaculaires, ce qui vient compenser un peu l'importance du texte et des dialogues. Pour conclure, si les aléas des politiques éditoriales ne vous inquiètent pas, si vous êtes fan des grandes sagas surpeuplées de surhumains, et bien sûr, si l'univers D.C. vous tient à cœur, ce Brightest Day est fait pour vous !