L'histoire :
Dans la base terrestre du S.H.I.E.L.D., Steve Rogers est opéré afin que lui soit enlevé toutes traces du virus Zola. Tout juste revenu dans la Dimension Z où il a été coincé pendant plus de douze années, Cap' doit encaisser la disparition de Sharon Carter et de Ian, celui qu'il considérait comme son fils adoptif. Pendant ce temps, Nick Fury Jr interroge Jet et souhaite en apprendre plus sur la fille d'Arnim Zola. Au départ, elle ne répond pas directement mais finit par répondre, lui dévoiler ses pouvoirs... À peine remis sur pied, Steve vient chercher Jet et la conduit dans son appartement. Là-bas, la jeune femme trouve que la décoration est assez particulière et la compare à un mausolée. Steve comprend amplement et tous les deux finissent par emporter le tout sur le toit et y mettre le feu. En Nrosvekistan, un homme avec un drapeau américain tatoué sur le visage débarque. Il est là pour venger ses compatriotes morts dans ce pays en temps de guerre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premier opus dans lesquels Captain America était prisonnier dans la dimension Z, un univers construit et dominé par Arnim Zola, c'est un retour au pays assez difficile qui attend la Bannière étoilée. En effet, il doit encaisser la perte de Ian, son fils adoptif, et la mort de Sharon Carter. C'est un héros à bout de souffle que l'on retrouve, accompagné de Jet, celle qui l'affrontait autrefois. Le scénariste Rick Remender a décidé de malmener le pauvre Steve Rogers et l'interroger sur ses propres valeurs. L'opposition entre Captain America et Nuke en est le parfait exemple. L'un croît défendre ses idéaux alors qu'il est dans l'erreur tandis que l'autre les défend tout en doutant de la véracité de ceux-ci. La manipulation est de rigueur dans cet album puisqu'il introduit aussi de nouveaux dangers pour Cap'. La grande force de cet album est sans nul doute l'atmosphère de désespoir qui semble de plus en plus ronger Steve. Devant l'accumulation de malheurs ces derniers temps, on le comprend ! Aux dessins, nous retrouvons un Carlos Pacheco en grande forme. Les planches de l'espagnol sont très bonnes et grâce à l'encrage de Klaus Janson et la colorisation de Dean White sur les premiers numéros, permet une bonne succession avec les opus précédents. Un très bon album.