L'histoire :
Dix années sont passées depuis le premier jour où Steve Rogers a mis les pieds dans la dimension Z. Cet endroit est le royaume d'Arnim Zola, le terrain de prédilection où il crée d'étranges créatures et où il a torturé Captain America jusqu'à ce que ce dernier parvienne à s'enfuir. Au passage, Steve est parvenu à libérer un petit garçon qu'il a élevé et qui n'était autre que le rejeton de son ennemi. Il le prénomma Ian mais, suite à un assaut des forces de Zola, ce fils adoptif lui fut enlevé. Épuisé, blessé, en colère et seul dans ce monde désolé, Captain America se rue vers la base d'Arnim Zola. A l'intérieur, Ian apprend à connaître Jet Black sa sœur mais lorsqu'il croise son véritable père, il refuse d'être appelé autrement que par le nom que lui a donné Steve. Arnim Zola décide alors de lui faire subir un des petits lavages de cerveau dont il a le secret. Pendant ce temps-là, Steve est parvenu à s'infiltrer à l'intérieur de la base. Il finit par tomber nez à nez sur Jet Black. Il ne parvient pas lui faire prendre conscience de la véritable nature d'Arnim Zola. Il finit par ouvrir le feu sur la jeune femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Afin de proposer un contenu novateur sur un personnage très archétypal comme Captain America, il fallait bien la folie d'un scénariste comme Rick Remender. Pour cette 7ème série, le créateur de Fear Agent a opté pour un récit de science-fiction : Steve Rogers se retrouvant prisonnier d'une dimension apocalyptique où Arnim Zola règne en maître. Dans le premier opus, nous avions pu assister à des rebondissements de taille. Cap' est ainsi resté 10 années dans ce lieu et il a libéré un petit garçon qu'il a élevé comme son fils. Ce dernier étant capturé par les forces de Zola, Steve part à sa rescousse. Voici le début d'un opus misant une grande partie de son récit sur l'action. Les scènes s'enchaînent et se révèlent même assez spectaculaires. De nouveaux coups du sort attendent Steve pour ces derniers épisodes dans les terres apocalyptiques. Courage et abnégation seront de mise dans une histoire qui offre en plus de vrais moments d'émotion. Rick Remender a surpris avec cette vision SF d'une icone du comics de super héros et s'est appuyé sur les dessins d'un John Romita Jr en bonne forme. Souffrant parfois de quelques petites longueurs, ce cycle dans la dimension Z n'en reste pas moins original et bien fichu. Comme quoi, après le passage d'Ed Brubaker sur Captain America, on peut encore avoir des aventures passionnantes avec la Bannière étoilée !