L'histoire :
Le journaliste d’investigation au Daily Buggle, Ben Urich, roule dans une camionnette du FBI en direction du centre pénitentiaire de Leavenworth, Kansas. Les agents fédéraux l’équipent d’un micro et le conduisent dans une cellule. un prisonnier un peu spécial l’y attend. Il s’agit du Caïd. Celui-ci souhaite passer un accord avec le FBI mais exige que la presse soit présente. En échange de sa liberté, il est prêt à donner les preuves que Matt Murdock, le célèbre avocat aveugle n’est autre que Daredevil. Pour Ben Urich, il est hors de question de participer à cette mascarade mais les menaces contre sa femme et ses enfants ont tôt fait de forcer le journaliste. Matt reçoit une visite imprévue à son bureau, celle de Milla. Foggy Nelson, l’associé de Murdock, se ballade et tombe sur un kiosque affichant en grand l’accord passé par le Caïd. Le FBI s’apprête à arrêter l’avocat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Débuté avec le quatrième tome de la version 100% Marvel, le run Brian Michael Bendis et Alex Maleev s’achève avec ce treizième volet de Daredevil. Les différentes aventures vécues par le diable de Hell’s kitchen le conduisent ni plus ni moins à une situation inextricable, celle que l’on découvre ici, où Matt est poursuivi par le FBI pour être conduit en prison ! Comment diable est-ce possible ? Facile, son plus grand ennemi, le Caïd, passe un accord avec les fédéraux ! Bendis surprend son monde et laisse le héros dans une situation inédite et surtout périlleuse. Le scénariste fait en plus monter progressivement la sauce en rappelant à son récit des personnages ayant eu des liens avec Matt, d’Elektra à Black Widow, en passant par Bullseye ou Ben Urich. La position de certains est ambivalente et participe à la tension qui entoure cet ultime album. L’action est trépidante, les rebondissements nombreux. Brian Michael Bendis est parvenu à marquer d’une empreinte indélébile le super héros, à l’instar de Frank Miller, des années auparavant. Au niveau des dessins, il n’y a rien à ajouter de plus sur ce qui a déjà été dit au sujet d'Alex Maleev. Son style réaliste est original, splendide et bigrement spectaculaire. Lui aussi a su marquer les esprits et les lecteurs. Daredevil a eu droit à un run mémorable, moderne et passionnant par le duo Bendis-Maleev, laissant la tâche compliquée à leurs successeurs.