L'histoire :
À Manhattan, le matin de Thanksgiving, deux types braquent une banque sans que les autorités ne soient alertées, du fait du traditionnel défilé. Alors que les deux criminels s'enfuient, ils tombent sur Deadpool qui, plutôt que d'utiliser la violence dont il a la maîtrise pour les arrêter, choisit de leur parler. Les deux brigands tirent sur Wade qui se défend avec la dinde qu'il venait d'acheter. En l'espace de 2-3 coups, les brigands sont arrêtés. Le mercenaire se rend chez l'agent Preston pour fêter Thanksgiving. Le repas terminé, il rentre en métro avec son épouse et croise Batrock et Piégeur qu'il avait juré de tuer à leur prochaine rencontre. Étonnamment, Wade ne fait rien et se laisse une fois de plus aller à l'esprit zen qui l'habite. Cela n'est pas du goût de Shiklah qui préférait son Deadpool comme avant. Il faut dire que depuis que le mercenaire est revenu de Genosha, il n'est plus tout à fait le même...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Magneto, Deadpool est l'un des héros qui a le plus d'importance dans le crossover AXIS et qui, du coup, se retrouve doté d'épisodes solo d'excellente facture. Pour son 13ème numéro, la revue contient deux chapitres de la série continue ainsi qu'un épisode centré autour de la mort de Wolverine. Pour le titre principal, Gerry Duggan et Brian Posehn sont en passe d'écrire l'un des runs récents les plus réussis qui soit sur un personnage Marvel. Largement supérieur au cycle de Daniel Way, le récit se permet d'être en phase avec le Marvelverse et de ne pas être à l'écart (ou décalé) de celui-ci. Les auteurs ont l'intelligence d'alterner les genres, passant de l'humour grotesque aux fusillades impressionnantes ou encore à des séquences pleines d'émotion ! et puis il y a cette séquence un peu folle où Deadpool croise Apocalypse et où le dessinateur Mike Hawthorne se lâche complètement. Celui qui se lâche également depuis qu'il travaille occasionnellement sur la série, c'est bien Scott Kolins. Le dessinateur est capable de proposer des planches typiques des années 70, de parodier le style de Rob Liefeld ou de proposer un trait d'une grande finesse comme c'est le cas ici. Bref, vous l'aurez compris si vous êtes fan du super-héros le plus déjanté du 9ème art, c'est incontournable !