L'histoire :
Le programme de l’Arme X prend une toute nouvelle direction et recrute une équipe d’intervention autour de Dents de Sabre. L’effectif comprend Kane, un ancien membre aux méthodes radicales, Mesmero, un mutant capable de manipuler les individus, le reptilien Sauron et le vampire Wild Child. Afin de compléter l’effectif, le directeur du programme a demandé à Victor Creed d’insister auprès de Deadpool pour qu’il les rejoigne. Ce dernier n’en a pas franchement envie mais se laisse convaincre à coups de griffes. Dents de Sabre lui a montré aussi qu’il bénéficie de nouveaux pouvoirs depuis qu’il a intégré cette nouvelle version de l’Arme X. Une fois sur place, les chercheurs expliquent à Wade Wilson qu’ils ont mis au point un produit capable de booster son pouvoir de régénération cellulaire. Après lui avoir injecté une dose, un des docteurs lui tranche le bras ! Dans la seconde qui suit, celui-ci repousse. La substance peut reconstituer chaque partie de son corps, ce qui réjouit Deadpool. Il va enfin pouvoir draguer en masse !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Par le biais de la collection Marvel Select, les fans de Deadpool ont pu (re)découvrir l’intégralité de la série débutée en 1997 et qui sera arrêtée au 69e épisode. Ce ne sont pas moins de trois récits auxquels nous allons avoir droits. Le premier écrit par Frank Tieri voit le mercenaire disert se voir offrir la possibilité de guérir de toutes ses blessures s’il rejoint l’Arme X. Nouveau costume au programme et humour dans la veine du run de Christopher Priest sont au programme. Les quatre épisodes sont illustrés par un habitué de la série, Georges Jeanty, dans une veine proche de celle d’Ed McGuinness sur le titre. Buddy Scalera et Jim Calafiore vont ensuite envoyer le héros six pieds sous terre dans le récit Funérailles d’un taré. Là encore, l’humour et l’action sont présents mais l’histoire part un peu dans tous les sens et perd un parfois le lecteur dans des directions inutiles. L’apparition d’un certain Titan viendra cependant en amuser/réjouir plus d’un. Enfin, Gail Simone et le studio Udon se charge d’offrir une porte de sortie convenable au personnage. Le résultat est plaisant et confirme derrière le nouveau statu quo touchant à la santé mentale du héros. Le style visuel est résolument différent des précédents et se veut plus moderne, usant d’une colorisation toujours plus informatisée. Voici une fin de série honnête pour Deadpool.