L'histoire :
À peine est-il revenu chez lui et qu'il a évoqué à Blind Al qu'elle allait enfin gagné sa liberté, que Deadpool est téléporté en un autre lieu. Seulement, il atterrit tout droit aux abords d'une falaise et reçoit un terrible coup de poing qui l'envoie valdinguer tout en bas. Lorsqu'il reprend connaissance, Wade n'est plus dans son corps, il est mort ! Une ombre se profile alors. Il s'agit de la Mort qui approche rapidement de l'âme du mercenaire, elle le saisit de ses doigts gelés et l'embrasse ! Les souvenirs de son arrivée au programme X reviennent à Wade. Ils se rappellent les différentes épreuves ou expériences qu'il a endurer. Parmi ceux présents, il y avait un homme qui revenait sans cesse le harceler : Ajax. Serait-ce ce type qui lui aurait décoché le coup de poing ? En interrogeant ses souvenirs et la Mort, Deadpool obtient progressivement la réponse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les auteurs phares à avoir écrit les aventures de Deadpool, Joe Kelly est l'un de ceux à avoir eu le run le plus long. Publiés à la toute fin des années 90, les épisodes contenus dans ce troisième recueil sont pour le moins typiques de ceux que l'on retrouvait à l'époque. On notera un humour très présent, beaucoup de baston, des rebondissements vites expédiés et un style graphique qui se cherche un dynamisme du côté du pays du soleil levant. Deadpool n'échappe à cette règle et même si on a quelques bons passages, la série finit par lasser un chouya. Baiser fatal débute pourtant assez fort avec un chapitre revenant sur le passage de Wade au sein du programme de l'Arme X. Si la qualité des dessins est franchement mauvaise sur les premières pages, le récit est suffisamment bon pour que l'on poursuivre la lecture. Malheureusement, la suite va de déception scénaristique en déception visuelle. L'irrégularité et les dessinateurs de second rang se sont donnés rendez-vous pour un résultat franchement moyen. La présence de Captain America ou des personnages morts les plus craignos de l'univers Marvel n'y changeront rien, voici un album moins bon que les précédents.
