L'histoire :
Deadpool se réveille dans son restaurant de chimichangas préféré. Seulement, le mercenaire disert est tout seul. Il n'y a aucun autre client ni même un serveur. En sortant, Wade constate que les rues sont désertes. Deadpool est particulièrement déçu car il craint avoir raté la fin du monde ! Il pense être le dernier homme vivant sur Terre jusqu'à ce qu'il aperçoive un type au loin. L'individu est en fait un zombie. Wade le décapite puis lui explose la tête avec son flingue. Le bruit attire forcément une véritable vague de morts vivants ! Si le mercenaire en élimine quelques uns, il finit par fuir devant le nombre. D'autres survivants lui viennent en aide et quittent les lieux en voiture. Deadpool apprend qu'il est le dernier super héros encore en vie et que la ville est en quarantaine. Ils se rendent à la barricade et constatent qu'elle n'a pas tenu devant la prolifération de zombies. Wade descend du véhicule pour explorer les alentours mais déjà, les zombies reviennent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Cullen Bunn est l'un des auteurs qui a le vent en poupe ces dernières années. On lui doit notamment l'excellente série The Sixth Gun mais aussi plusieurs mini-sagas mettant en scène Deadpool. Toujours avide de projets cocasses pour le mercenaire, vu qu'il l'a confronté au Marvelverse ou même à une autre version de lui-même, Cullen Bunn a choisi de placer Wade au milieu d'une invasion de zombies. Dès le titre original Night of the living Deadpool, on sent que les allusions au genre horrifique et à George A. Romero seront multiples. Loin de n'être qu'un vulgaire coup marketing, le récit se révèle franchement divertissant. Bunn est un grand fan d'horreur et il en respecte tous les codes. Bien sûr, Deadpool multiplie les vannes, avec plus ou moins de succès, et aussi les explosions de têtes de zombies ! Ramon Rosanas illustre l'ensemble avec un trait simple et efficace. La colorisation se limite la plupart du temps à des planches grisées où Deadpool apparaît en couleurs, comme s'il détonnait dans cet univers en pleine décomposition. En fin d'album, les lecteurs trouveront un court épisode d'une dizaine de pages qui font véritablement office de bonus. Fans du mercenaire disert et d'horreur à l'ancienne, voici une lecture tout sauf putréfiée.