L'histoire :
Deadpool : Tuer pour vivre : La situation est désespérée à New-York. Deadpool, érigé en sauveur providentiel était à deux doigts de botter les gigantesques fesses de Groffon, l'alter ego de Galactus, avec de sévères troubles digestifs en supplément. C'était sans compter la loose légendaire suivant le mercenaire comme son ombre et dont l'arme fait l'effet d'un vieux pétard mouillé. A situation désespérée, solution déjantée !
Spider-Man/Deadpool : Le Maitre Archétype : Le combat final approche et le Caméléon, à bord d'un gigantesque robot Galactus, lance son attaque contre Spider-Man et Deadpool accompagnés de leurs grabataires doubles du futur. Ces derniers vont devoir choisir entre détruire la menace en devenir du Maitre Archétype ou tenter de lui donner une chance ultime de rédemption en faisant front commun dans la bataille.
Cable & Deadpool : Viens avec moi si tu veux vivre : Une porte temporelle s'ouvre dans le salon de Deadpool et un homme coiffé d'un haut de forme fait son apparition. En provenance du futur, il est venu prévenir Wade Wilson d'une menace qui le concerne directement. En effet, de futurs ennemies tentent de retrouver sa mère afin d'éliminer le mercenaire avant sa naissance.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième numéro pour la série Deadpool sous le label freshstart et le constat est amer. Certes, la série principale signée Skottie Young et son compère Nic Klein tient toujours la route, sa lecture vraiment plaisante nous réservant même certaines surprises scénaristiques. Le dessin est de plus toujours aussi fou et bigarré collant parfaitement au style haut en couleur du personnage. Malheureusement l’engouement pour cette première histoire laisse place à d'autres titres de seconde zone. La série Spider-man/Deadpool et la série Cable & Deadpool sont à la fois visuellement fades et scénaristiquement confuses. Lorsque l'on se surprend à regarder le nombres de pages restantes en poussant un soupir, c'est qu'il y a un sérieux problème... Ce recueil se clôture sur une nouvelle série illustrée par le génialissime Mark Bagley dont le nom est pour toujours associé à son incroyable run sur Ultimate Spider-man. Alors oui ! Le dessin est un régal comparativement au supplice visuel enduré pendant les deux séries précédentes mais le style de Bagley reste trop propre et sérieux pour un personnage déjanté tel que l'est Deadpool. On regrette l’absence de la pétillante série Domino car cette fois-ci, Deadpool est un clown triste qui ne nous fait plus rire...