L'histoire :
Le monde est en train de basculer : Galactus, le dévoreur des mondes, est de retour ! Qui va pouvoir empêcher la catastrophe imminente ? La Latverie est en effervescence : Fatalis est de retour et il va régler ce problème. Il n’a peur de rien et dans son arrogance, il est persuadé qu’il est le seul à pouvoir repousser le monstre gigantesque. Il planifie donc son action. Il envoie Zora en guise de première salve. Pour que l’assaut soit plus intense, il lance également les servodroides qui ont pour mission de s’autodétruire devant Galactus. L’assaut est bref et violent mais quand la fumée se dissipe, Galactus n’a pas bougé d’un centimètre ! Victor est fasciné par sa puissance mais pas vraiment surpris : il n’en attendait pas moins de son adversaire. Il va pouvoir passer à l’étape deux de son plan mais il est dérangé au même moment par un message. Les 4 Fantastiques se rapprochent du combat, prêts à en découdre. Pas question que ces gêneurs se mêlent à la bataille et récoltent tous les lauriers ! Pour les intercepter, il rappelle Zora. La fidèle guerrière ne lui sert plus à rien contre le colosse : elle va maintenant devoir ralentir les quatre super-héros. Cela laissera assez de temps à Fatalis affronter Galactus. Fini de jouer : il va s’occuper lui-même de combattre l’entité surpuissante. Car il sait une chose : il est le seul qui est capable de l’arrêter !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série de Dan Slott qui donne un coup de jeune aux 4 Fantastiques continue dans ce tome 3. Assez proche des versions Ultimate de certains comics, cette refonte propose une nouvelle version d’une page mythique de l’histoire de l’équipe de Reed Richards : le combat avec Galactus. Et l’idée de Slott est plus que séduisante car cette fois, la vedette n’est pas le dévoreur des mondes mais bien Fatalis (qui a le droit à sa couverture en gros plan), qui détrône le glouton cosmique. Le chef de la Latvérie a même un héraut ! Ambitieuse réécriture donc, qui surfe sur des actions avec des pouvoirs surnaturels et des cascades aériennes impressionnantes. Fatalis restera toujours le même, puissant et manipulateur. Cependant, un tel moment méritait bien mieux qu’une petite histoire en seulement deux parties. Tout passe bien trop vite, comme si l’on était dans le cerveau bouillonnant de Richards qui trouve cinq idées à la seconde. De sorte qu’on oublie vite les événements précédents et que la rapidité gâche l’effet de surprise. Pire : les deux histoires suivantes, qui mettent en scène les enfants Richards, sont bien moins trépidantes. Le propos est malin et joue sur l’humour du quotidien : on voit les Richards faire une fête qui tourne mal avec des voisins et les enfants qui doivent passer le permis vaisseau en pleine crise planétaire. Mais c’est bien trop gentillet et faiblard pour nous transporter. Ce qui est vraiment cool, c’est le graphisme des nombreux artistes qui s’enchaînent. Grâce à des dessins réussis aux couleurs vives et au style moderne, les QF sont plus beaux que jamais. Un tome inégal malgré tout.