L'histoire :
Cet album contient les titres suivants :
- Fear Itself - Spider-Man (épisodes 1 à 3) : Sin ,alias Skaadi, attaque Washington grâce au marteau magique qu'elle a obtenu. La peur se répand très vite dans tout New-York. En plus, Spider-Man a l'impression de perdre ses pouvoirs !
- Fear Itself - Deadpool (épisodes 1 à 3) : En voulant devenir riche, Le mercenaire a manipulé un méchant assez stupide nommé le Morse. Pour qu'il lui rapporte une petite fortune, il lui confie un drôle de marteau qu'il a trouvé...
- Fear Itself - Wolverine (épisodes 1 à 3) : Wolverine et Melita sont tous les deux à New-York lorsque les effets de la peur se font sentir parmi la population...
- Fear Itself - Uncanny X-Force (épisodes 1 à 3) : Des fous sèment un peu plus la panique dans tout le pays. X-Force est chargé d'intervenir au plus vite !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour les fans de Marvel, le crossover Fear Itself écrit par Matt Fraction a été une véritable déception. Si, avec le recul, l'histoire du créateur de Sex Criminals était assez classique et un peu molle du genou, elle n'est pas non plus la pire jamais publiée par la Maison aux idées. Après les Deluxe consacrés aux différentes séries se déroulant pendant Civil War, Panini Comics nous sert un plat similaire avec un album réunissant plusieurs séries contiguës à Fear Itself. Tout d'abord, nous avons Spider-Man qui, en bon personnage de premier rang chez Marvel, a droit à des petites scénettes correctes mais pas mémorables non plus. Chris Yost assure l'essentiel et Mike McKone s'en sort assez bien avec des planches soignées. Ensuite, Deadpool fait son show avec trois épisodes délirants mais pas non plus très marquants. Si le mercenaire disert est bien mis en avant sur la couverture de l'album, nul doute que la sortie prochaine du long-métrage n'y est pas pour rien. Logan a la capacité de se dédoubler puisque dans les chapitres de Wolverine et de Uncanny X-Force, il est à deux endroits différents à la même période. Une incohérence qui ne dissimule pas non plus la faiblesse des deux récits. Roland Boschi et Simone Bianchi assurent l'essentiel avec des dessins très corrects. Sorte d'énigme éditoriale, Deadpool & Cie n'a strictement aucun intérêt si ce n'est de surfer sur la popularité du mercenaire le plus bavard de Marvel. Pas sûr que le succès soit, à inverse des Deluxe de Civil War au rendez-vous cette fois-ci.