L'histoire :
En 1943, à Sidi Bouzid, les nazis ont pris en tenaille des soldats américains. Dirigés par un lieutenant démissionnaire, les américains courent à leur perte. Afin d'éviter les morts inutiles, le sergent Nick Fury s'isole avec son supérieur. Il tente de le réconforter puis, excédé devant la faiblesse de son vis à vis, le soldat revient seul auprès des autres. Les renforts arrivent dans peu de temps, il faut tenir. Un avion passe au dessus d'eux quelques minutes plus tard. Le problème est qu'il bombarde toute la zone et que cela atteint aussi les troupes américaines. Par chance, Fury n'est pas mort dans l'explosion. Il se redresse et marche dans ce décorum désertique. Une voiture allemande s'approche. Le général-lieutenant nazi Barkhorn lui offre une gourde d'eau avant de partir. Nick va devoir survivre comme il peut dans ce pays inconnu à ses yeux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Garth Ennis et Darick Robertson remettent le couvert avec un second opus de Fury, version Max. Pour rappel, cette collection propose des récits plus adultes et ne figurant pas forcément dans la continuité des séries Marvel. Après le sympathique Lève-toi et marche, les auteurs narrent cette fois les origines de Nick Fury et son séjour en Afrique du Nord. Là-bas, en 1943, le soldat a livré des combats relevés contre les nazis. Garth Ennis est un passionné de récits de guerre et il l'a souvent montré au travers d'albums comme Histoires de guerre ou War is hell. Avec Peacemaker, il délivre malheureusement un scénario très poussif. On ne retrouve ni la passion, ni la provoc' de l'irlandais et on en vient à s'ennuyer durant la lecture. Les dessins de Robertson ne sont clairement pas à la hauteur de ce qu'il fait habituellement. Bref, l'ensemble n'est ni réussi, ni raté, juste très moyen. Est-ce la raison pour laquelle cette mini-saga datant de 2006 n'ait pas été immédiatement publiée ?