L'histoire :
Aiko l’attend dans le bar de leur première rencontre. Elle parle avec le barman de son amour et cet homme qu’elle aime tant depuis plus de cinq ans désormais. Ils filent le parfait amour et tout est parfait entre eux. A un petit détail près cependant, qui peut faire voler leur relation en éclats. Pendant ce temps, Wyn et Dimitri sont en mission. Les représentants du Pouvoir-en-Place doivent se rendre à une fête des plus particulières. On y danse avec des masques et les disciples des Arcanes semblent aller toujours plus loin dans l’euphorie de la célébration. Les hôtes accueillent les deux arrivants et les invitent à participer avec euphorie à l’orgie. Plus ils seront décadents, plus la fête sera grandiose. Il y a cependant un petit problème : les deux nouveaux sont les seuls à ne pas avoir de masque ! On leur rappelle qu’ils doivent en porter un pour mieux oublier leur identité et retrouver l’instinct animal. Ils refusent et les votes comprennent qu’ils n’ont sûrement pas été invités. Wyn coupe court à tout dialogue : ils ont rapidement compris que les deux personnes masquées sont en réalité Nimué du Lac et le Lion des Loups. Ils organisent une soirée privée pour choisir leur victime et la dévorer. Les deux monstres expliquent qu’ils jettent leur dévolu sur l’être le plus détestable de l’assemblée et que c’ést au final une bonne action. Wyn, las, comprend qu’ils n’ont pas été appelés pour cette raison futile mais pour un tout autre danger !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jonathan Hickman revient en force chez Marvel avec plusieurs projets. Mais son plus ambitieux se trouve ici avec la série G.O.D.S.. Hickman s’intéresse donc à des entités divines méconnues dans la Cosmologie Marvel ainsi qu’à des organismes censés juguler tous les problèmes. La galerie de nouveaux personnages-à commencer par les charismatiques Wyn et Aiko-est donc impressionnante et l’on sait le goût du scénariste pour construire un univers autre et dense. Sur le papier, le projet a de quoi enchanter. D’autant que pour une fois, Hickman cherche à être un peu plus sobre que d’habitude. Malgré tout, on a encore bien du mal à voir où cela va nous mener car au final, à la lecture de ce premier tome, on n’en sait pas beaucoup plus sur les véritables enjeux de cette fameuse Cosmogonie. On a également très peu de super-héros de sorte qu’on a presque l’impression d’assister à un récit autre, peuplé de personnages magiques face à des Déités un peu particulières. Malgré tout, la narration nous emporte avec le savoir faire habituel de Hickman. L’auteur sait surprendre et soigne certaines scènes pour en faire des moments spectaculaires et renversants. La présence de Valerio Schiti au dessin est également une immense plus-value. Le dessinateur de Empyre nous régale avec des planches ultra soignées, au dessin élégant et sophistiqué. Une entrée en matière un peu particulière mais ne dit-on pas que les voies du Seigneur sont impénétrables…
