L'histoire :
Jusqu’ici hériter débonnaire, Britt Reid Jr a choisi une nouvelle voie, après la mort de son paternel. Outre la direction du journal Sentinel, il a aussi endossé le costume qu’a longtemps porté son père, celui du Green Hornet. Il peut désormais compter sur Mulan Kato, fille de l’ancien assistant de Reid Sr et spécialiste en arts martiaux. Tous deux sont rejoints par Kato et son neveu Clutch, un expert en armes et en mécanique. Ensembles, ils souhaitent protéger Century City et surtout retrouver l’assassin de l’ancien directeur du Sentinel. Ce dernier n’est autre qu’un nouveau mafieux installé en ville, surnommé le Black Hornet et dont l’identité est restée jusqu’ici secrète. Britt est plus que motivé par l’envie de percer l'identité de ce tueur. Grâce à Kato et à Mulan, il s’essaie aux arts martiaux, afin de ne pas être un boulet sur le terrain. Régulièrement, lui et la fille de Kato partent en ville pour malmener les criminels, leur laissant à chaque fois un message. Ils veulent rencontrer le Black Hornet. Et puis peu à pau, un suspect se dégage : un dénommé Hirohito Juuma...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’occasion de la sortie, en début d’année 2011, du long métrage de Michel Gondry, nous avons pu découvrir la nouvelle série du Green Hornet inspirée par Kevin Smith. A l'origine, le récit qu'avait écrit le scénariste-réalisateur avait été refusé par les producteurs du film. Loin d’être découragé, il l'a alors ressorti lorsque l’éditeur Dynamite, qui a acquis la licence, l'a sollicité pour élaborer une nouvelle histoire sur le Frelon Vert (nom en VF). L'album met donc ici en scène le fils du Green Hornet original. Le premier opus avait principalement introduit les personnages, parmi lesquels le grand méchant assassin du paternel. Cette fois, Kevin Smith et Phil Hester poursuivent cette quête de vengeance et de justice avec panache. Entre les entraînements aux combats de Britt et ses tentatives de drague de la jolie Mulan, le récit est dynamique et il a tout de la bonne histoire d’action. Certes, l’ensemble est assez peu surprenant mais, à l’instar du premier tome, on ne s’ennuie pas un seul instant. Rajoutons que la série se conclut ici, malgré un succès critique et commercial certain. Un choix appréciable donc, pour ceux qui détestent les séries à rallonge. Green Hornet est un diptyque de qualité, servi par les excellents dessins de Jonathan Lau.