L'histoire :
Kyle vit aujourd’hui à l’enclave de Kaaterskill, où il passe ses journées à peindre, loin de tous. Il est pourtant celui que l’on appelle « Ion », un des derniers porteurs d’anneaux, des Green Lantern. Son quotidien change un peu lorsque s’installe à côté de chez lui une ravissante voisine, peintre elle aussi, mais muette. Établi près d’une cascade pour l’illustrer, Kyle se fait attaquer par Tarra Karn, une chasseuse de primes venant de Thanagar. En se transformant en Ion, il arrive rapidement à en venir à bout et la fait parler. Elle lui annonce qu’il est recherché pour avoir détruit plusieurs mondes et blessés deux des siens. Etonné, Kyle part alors aux alentours desdites zones, mais de terribles maux de tête le saisissent alors. Kyle s’évanouit avant de se réveiller sur Mogo. Après avoir eu plusieurs visions, notamment des femmes qu’il a aimées, il retrouve ses esprits et repart sur son enquête. Sur la planète Allistra, Kyle lutte contre les guerriers mais Hal Jordan arrive et s’interpose. Il se rend alors compte que ce n’est pas vraiment Kyle qui est à ses côtés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les héros de Green Lantern ont été très nombreux depuis la création de la série en 1940 : Alan Scott, Guy Gardner, John Stewart et Hal Jordan. Depuis quelques années, en plus de la présence occasionnelle des anciens, nous découvrons les aventures de Kyle Rayner, un des rares Green Lantern a posséder des pouvoirs surpuissants sans pour autant porter l’anneau ! C’est ce dernier personnage qu’il nous est donné de suivre dans ce tome scénarisé par Ron Marz, qui retrouve le super héros après avoir écrit son escapade contre les Aliens. On le découvre désœuvré, avec de forts maux de tête, mais aussi souffrant de la perte d’êtres chers. Si dans un premier temps, le récit est difficile à suivre, surtout pour les personnes ne connaissant pas la richesse de l’univers de Green Lantern, l’accès reste simple. Sans être révolutionnaire ou indispensable, ce tome est agréable à lire et plaira aux amateurs du genre. Les dessins de Greg Tocchini dans la première partie du volume sont eux aussi agréables, bénéficiant d’un encrage correct mais souffrant d’un manque de détails. La suite est assurée par d’autres dessinateurs, pour un résultat plus moyen. Un volume plaisant, pour amateurs du genre…
