L'histoire :
Depuis qu’il est apparu sous le nom de Hood, Parker Robbins n’a eu de cesse de monter en grade parmi la pègre new-yorkaise. A tel point que depuis les derniers événements liés aux super héros et l’accession au pouvoir de Norman Osborn, il fait désormais partie de la Cabale. Ce groupe dirigeant les bas-fonds du crime réunit des individualités prestigieuses comme le Dr Fatalis, Loki, Namor ou Emma Frost. Leader redouté et intransigeant, Hood n’est pas le même à la ville où il est un père aimant et un conjoint attentif, bien qu’infidèle. Une nuit, alors que Parker se rend discrètement vers l’une de ses bases, il est attaqué par une femme en armure répondant au nom de Croc Blanc. Celle-ci est en fait l’épouse du défunt policier que Parker et son cousin John ont tué par inadvertance. Elle met à mal le gangster. Ce dernier est en telle mauvaise posture, que le démon Dormammu qui lui donne ses pouvoirs prend possession de son corps et détruit l’armure de Croc Blanc en un instant. Alors qu’il s’apprête à jeter son ennemi du haut de l’immeuble, Parker reprend ses esprits…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé par Brian K. Vaughan, scénariste des séries Y le dernier homme et Ex Machina, Hood est rapidement devenu un des personnages phares de chez Marvel, collection au sein de laquelle il est devenu un super méchant des plus charismatiques. Alors que dans cet univers les événements majeurs se succèdent, (Civil War puis Secret Invasion et enfin Dark Reign… avant l’ultime Siege), Hood revient enfin, mais avec un nouveau scénariste : Jeff Parker. Le récit prend place après les rebondissements de Dark Reign et reprend assez fidèlement les bases laissés par Vaughan. Hood est devenu un véritable chef et mène de front vie de famille et mauvais coups. Mais il se contente d’invoquer simplement Dormammu ou de glisser un court échange avec la Cabale. L’histoire en elle-même reste intéressante, notamment par la double-facette de Hood. Les dessins sont assurés une fois de plus par Kyle Hotz qui livre des planches de très bonne qualité. L’habituel dessinateur de récits horrifiques (Zombie, Billy the kid) démontre qu’il peut parfaitement s’adapter à un récit différent, avec un résultat des plus probants. Avec ce second opus, Hood s’installe au final comme une série prometteuse, qui va a contrario des destins traditionnels de grands méchants, d’ordinaire manichéens au possible.