L'histoire :
Provenant d'une autre planète, Howard le canard vit depuis sur Terre. Pour s'occuper, il est devenu détective privé, même si ses enquêtes ne le conduisent pas toujours au bon endroit. Suite à un séjour en cellule, Howard rencontre Tara, une jeune femme tatouée. De retour à son bureau, le canard reçoit la visite d'un client lui demandant de retrouver un collier qui aurait été subtilisé par la Chatte Noire. Howard contacte donc Spider-Man et l'interroge sur la voleuse. Le Tisseur lui donne bien peu d'informations et c'est finalement en recroisant Tara qu'il découvre où la Chatte Noire loge. Il faut dire qu'une jolie femme avec une chevelure argentée n'est pas chose commune. Avec l'aide de Tara, le détective s'immisce discrètement dans l'appartement de la voleuse. Seulement, ils sont surpris par un Collecteur qui kidnappe Howard et le conduit dans une cellule située dans l'espace...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le parcours d'Howard le canard a débuté dans les pages de Man-Thing en 1973. Créé par Steve Gerber et Val Mayerick, le personnage est un palmipède qui débarque sur Terre en traversant un nexus des réalités et va devenir détective privé au sein d'un Marvelverse dans lequel il est souvent mis de côté. Durant des années, Steve Gerber et la Maison se disputeront à maintes reprises sur le contenu de la série. Depuis septembre 2015, une nouvelle série mettant en scène Howard le canard est lancée avec au scénario Chip Zdarsky, un artiste connu ces dernières années comme dessinateur sur Sex Criminals. Jouant à fond la carte du gros délire, l'auteur malmène son détective à plumes et l'intègre très bien au sein de différentes personnalités comme Miss-Hulk, les Gardiens de la Galaxie ou Spider-Man. Ce dernier sert d'ailleurs très souvent de souffre-douleur humoristique à Chip Zdarsky. Ultra-référencé et franchement fun à suivre, ce premier album souffre malheureusement de quelques petites maladresses en terme de narration. Les dessins de Joe Quiñones sont globalement très bons, même si certaines planches souffrent d'un manque de finition ou d'un découpage un brin confus. Entre chaque épisode, nous trouvons également de courts récits bonus illustrés par des artistes comme Rob Guillory, Jason Latour ou Katie Cook. Espérons que ce premier album, très sympathique, soit prochainement accompagné d'une réédition complète des anciens épisodes de Steve Gerber...
