L'histoire :
Dans la cité de New Attilan, l'alerte est lancée. Les X-Men arrivent en nombre et souhaitent en découdre avec les Inhumains, responsables contre leur gré de la mort des mutants, du fait de l'existence même des nuages tératogènes. Des hauteurs de sa forteresse, Medusa prépare ses sujets au combat et demande à Johnny Storm d'aller aider les civils inhumains. Les X-Men y vont fort et certains comme Magneto et Cerebra sont chargés de protéger les innocents des dégâts provoqués par le conflit. Inhumains et mutants s'affrontent et ni vu ni connu, Magie embarque ses ennemis les uns après les autres dans les limbes. De leur côté, Iso et Enfer sont opposés à Dents de Sabre et avec le renfort de la Torche parviennent à mettre chaos le mutant. Au même instant, le jeune Hank McCoy infiltre le laboratoire du Fauve d'aujourd'hui pour y trouver le moyen d'arrêter la mort inéluctable de leur espèce.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second numéro d’Inhumans vs X-Men va-t-il relever le niveau ? Il faut dire que les bases du récit initié par Jeff Lemire et Charles Soule n’étaient pas franchement palpitantes. L’idée n’était pas mauvaise, faisant du nuage tératogène le responsable de la mort des mutants, mais la narration est venue plomber l’ensemble. Pour cette suite, les auteurs n’offrent pas franchement de grandes surprises. L’histoire se complaît à enchaîner des combats à l’intensivité frôlant le zéro absolu et se déroulant à un rythme frôlant l’encéphalogramme plat. Loin d’être palpitant, le principal événement de la première moitié de ce numéro est que les Inhumains sont téléportés dans les limbes. Si le principe n’est pas idiot, ce qui en découle frise le ridicule. Heureusement, le retour de Karnak dans les ultimes pages nous laisse espérer un regain d’intérêt. Concernant les dessins, Leinil Francis Yu laisse la place à Javier Garron. Si l’espagnol est moins populaire que le philippin, sa prestation est bien plus réussie. Même si on notera quelques imperfections, son trait moderne fonctionne bien. Graphiquement correct mais pas grandiose, scénaristiquement très faible, cette suite ne change pas la donne. On retente le coup ?