L'histoire :
Riri Williams est invitée dans les bureaux de Stark Industries. La jeune fille hallucine quand elle visite les locaux de Tony Stark. Elle contemple toutes les différentes armures d'Iron Man, de ses débuts jusqu'à ses plus sophistiquées. Il y a même la fameuse armure de Silver Centurion ! Mary Jane Watson, Friday et Pepper Potts ont cependant des choses importantes à lui dire. Elles veulent savoir comment Riri vit sa nouvelle vie d'Ironheart. Elle explique à quel point tout cela est étrange. Tout le monde parle d'elle et les médias commentent sans arrêt ses actions. C'est tellement énorme qu'elle a l'impression que tout cela n'est pas réel. Pepper lui répond que ce n'est que le début. En effet, les filles proposent à Riri de ne plus travailler chez elle dans son garage mais d'utiliser les bureaux de Tony Stark ! Elle aura tout le matériel qu'elle ne pourra jamais s'offrir ou même imaginer à disposition. Pendant ce temps, à Paris, un homme puissant et mystérieux a de sombres projets. Il veut profiter de l'absence de Fatalis pour s'emparer de la Latvérie, quels que soient les moyens utilisés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est désormais quasi normal et il faudra s'y faire: Iron Man n'est plus et est remplacé par Ironheart. Après les présentations et la passation de pouvoir dans l'opus précédent, le tome deux raconte les véritables aventures de Riri Williams qui se retrouve vite plongée dans le bain. Le duo formé par la jeune ado et l'intelligence artificielle de Tony Stark ne manque pas de piment. C'est souvent drôle, fun et ultra moderne. Cette jeune ado a un look d'enfer avec son armure stylisée et propose une nouvelle team uniquement constituée par la gente féminine. On est bien dans l'air du temps d'autant que la narration est fluide et dynamique. Tant et si bien qu'on se croirait dans une aventure d'un autre ado écervelé au grand coeur de chez Marvel : Spider-Man bien sûr ! Pour le reste, c'est du grand classique : un grand vilain menace la Latvérie : l'occasion pour Ironheart de faire ses premières armes. Rien de bien original donc même dans le déroulement du combat mais le récit a un côté «cool» bien agréable. C'est certainement parce que le trait de Stefano Caselli est remarquable de simplicité et de vie. Ultra dynamique et vivifiant, son graphisme apporte une qualité bienvenue à l'ensemble. Girl power !