L'histoire :
Danny Rand suit son maître Lei Kung dans des couloirs bien sombres de K’un Lun. En ce lieu tenu extrêmement secret jusqu’ici, toutes les personnes ayant décidé de se battre contre le tyran Yu-Ti sont réunies. Surprise : la majorité des présents est constituée de filles ! Pendant ce temps, le tournoi se poursuit à la surface. Mais alors que le prochain combat doit avoir lieu entre le prince des orphelins, Aman, et Gros Cobra, un rebondissement se produit. Aman refuse en effet d’affronter Gros Cobra et préfère combattre Davos, le phénix d’acier. Le duel entre les deux hommes est à sens unique : Aman est largement supérieur au fils de Lei Kung et il le met à terre rapidement, calmant les ardeurs du phénix d’acier. De l’autre côté de la dimension de K’un Lun, Luke Cage et les filles du dragon sont capturées par les forces de l’Hydra. La nuit est venue dans la cité mythique. Danny se rend auprès de Yu-Ti afin de lui dire qu’il connaît toute la vérité autour de ses intentions et de ses méfaits. Le tyran de K’un Lun n’en a cure et ordonne à ces prêtres de la terreur d’assassiner le dernier Iron Fist.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ed Brubaker, l’un des scénaristes les plus en vue de ses dernières années, multiplie les succès : Criminal, Sleeper, DareDevil… Or, il est également responsable du retour de deux héros phares de Marvel : Iron Fist et Captain America. Dans ce tome, nous suivons la fin du tournoi des sept capitales célestes. On pouvait s’attendre à suivre des combats et rien d’autre, mais Brubaker et Matt Fraction (son compère sur cette série) nous surprennent en amenant une intrigue politique soufflant le vent d’une révolte. Occupant les deux tiers du tome, cette fin de cycle est suivie par deux courtes histoires assez classiques. Hélas, côté dessins, le casting aligne pléthore d’intervenants, du plus talentueux au moins bon. Il est assez dommage de voir, par exemple, créditer en permanence David Aja qui ne fait qu’une ou deux planches ici et là ou quelques couvertures et puis c’est tout ! Ce vivier de dessinateurs empêche clairement de se fondre entièrement dans l’histoire. Iron Fist est une série au potentiel énorme, reste à voir ce qu’en font les scénaristes…