L'histoire :
Cette anthologie réunit 12 récits dont :
- Daredevil (épisode 168) : New York, la nuit. Daredevil s'approche discrètement du Turc, un malfrat a toujours des tuyaux sur les crimes en préparation. Le Diable de Hell's Kitchen recherche un dénommé Alarich Wallenquist, le témoin d'un meurtre. Peu collaboratif, le Turc oppose une certaine résistance mais Daredevil remarque au même instant qu'un individu s'enfuit. Il le rattrape très suite et alors qu'il interroge le type, Daredevil est assommé par le pommeau d'une lame. Cette arme a été lancée par une femme. Pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit d'une certaine Elektra...
- Daredevil (2011) (épisode 7) : Matt Murdock a décidé de conduire des orphelins dans un chalet situé dans les montagnes. Malheureusement, le bus qui les emmène à un accident suite aux fortes chutes de neige...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un long-métrage aux qualités discutables avec Ben Affleck dans le rôle-titre, Daredevil fait un retour remarqué en série télévisée via Netflix. Profitant de la diffusion de la seconde saison, Panini Comics étoffe sa collection d'anthologie avec je suis Daredevil. Personnage créé en 1964 par Stan Lee, le Diable de Hell's Kitchen a surtout connu son heure de gloire avec l'arrivée de Frank Miller en 1981. Depuis, l'Homme sans peur a bénéficié des talents de nombreux auteurs dont nous retrouvons quasiment tous la présence dans cet ouvrage. L'album s'ouvre sur 5 épisodes très classiques, plaisants et sans prises de risque majeures pour l'époque. Ensuite, se sont deux chapitres réalisé par Frank Miller que l'on retrouve. Débute alors l'ère sombre et torturé d'un personnage qui connaîtra bien des malheurs dans son existence. Plus rare, nous avons ensuite un récit écrit par Ann Nocenti (dont les fans espèrent depuis des années la réédition en France) dessiné par John Romita Jr et encré par Al Williamson. Le résultat est très bon et visuellement efficace. L'épisode dessiné par Lee Weeks n'est pas vraiment indispensable contrairement aux trois suivants qui sont autant de run magistralement écrits. Brian Michael Bendis, Ed Brubaker et Mark Waid se succèdent pour des visions différents mais à chaque fois de qualité. Si pour représenter les périodes fastes de Daredevil, d'autres épisodes auraient pu être retenus, l'ensemble résume bien le parcours de l'avocat le plus attachant du Marvelverse. La plus sexy restant Miss-Hulk...
