L'histoire :
Martian Manhunter et Zatanna ont eu raison de poursuivre la recherche d’Aquaman. Ils découvrent celui-ci allongé sur une table d’opération, ayant visiblement subi le joug des scalpels de Brainiac. Le croyant mort, ils l’emmènent tout de même auprès du professeur Caulder qui, en le plongeant dans un bain d’eau, réussit à le guérir. De son côté, Flash n’arrivant plus à s’arrêter, Superman et Captain Marvel unissent leur force et le stoppent. Tous les héros sont alors conviés dans le quartier général de Superman, au pôle nord. Au même moment, Black Manta réussit à kidnapper le fils d’Aquaman. Superman s’entretient avec Batman des décisions à prendre pour contrer les projets de Luthor et de ses sbires. La réaction ne se fait pas attendre : Flash capture Captain Cold, qui leur révèle quelques uns des plans de ses partenaires. Mais Batman obtient toujours ce qu’il veut et il semble avoir de nombreuses réponses à apporter. C’est le moment où réapparaît Green Lantern qui a enfin réussi à se libérer de la dimension parallèle dans laquelle il était prisonnier. Son arrivée va changer bien des choses…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans l’avant-dernier tome de la série, les super héros se croisent et s’affrontent. Nous retrouvons toujours aux commandes de ce comics le scénariste Jim Krueger qui cette fois-ci nous propose un scénario plus abouti que dans le tome précédent. Du côté des planches, la collaboration entre Alex Ross et Doug Braithwath se poursuit pour le meilleur, tant le résultat est bluffant de qualité. Les visages sont parfaitement rendus, les blessures de Wonder Woman sont extrêmement réalistes, même les décors n’ont pas été oubliés, c’est dire ! Le seul bémol viendra peut être de certains choix de couleurs un peu trop « comics de super héros » (comprendre flashy), mais guère présents, heureusement. Ce volume est mieux construit du point de vue de l’histoire et l’on prend un réel plaisir à voir nos super héros se réunir en vue du combat final, à venir sur le dernier tome. Cet épisode s’avère donc de transition. Certes, le synopsis reste la sempiternelle opposition du bien contre le mal, mais la qualité de l’ensemble – scénario classique mais efficace, dessins magnifiques – nous fait passer un agréable moment. Pas de révolution, mais une bonne distraction !