L'histoire :
John Constantine a déjà connu par le passé des situations désespérées. Aujourd'hui, il s'est encore mis dans une nouvelle galère, puisqu'il est attaché à un arbre au milieu des eaux... et que la marée est montante ! Le détective spécialisé dans le paranormal s'est retrouvé ici parce qu'il a retrouvé l'assassin de Karen Grey. Cette dernière était la fille de Pearly, un des chefs de la mafia locale, et son meurtrier n'est autre que Webb, un des hommes de main de son père. John essaie de discuter avec l'ancien sbire, afin de comprendre les raisons de son acte et de sa trahison. Il ne cesse de provoquer Webb en le traitant de pervers. A force, il obtient une liste de noms, celle des victimes que l'assassin a déjà noyées ici. Pour Constantine, la situation prend une tournure nettement plus positive. Il rappelle, par le biais d'une invocation, tous les morts de Webb et leur somme de se venger. L'assassin ne peut survivre aux revenants, mais John n'est pas sauvé des eaux montantes pour autant. Ses liens sont solidement noués. Comment va-t-il s'y prendre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
John Constantine est l'un des personnages phares du label Vertigo de DC Comics. Les aventures du détective du surnaturel ont été à plusieurs reprises publiées dans l'hexagone, mais ce n'est qu'avec Panini Comics que les amateurs de fantastique ont pu découvrir ses origines ainsi que ses derniers exploits. Après plusieurs albums, la série change de collection et passe en version Big books, ce qui a pour avantage d'inclure plus d'épisodes qu'auparavant. Cette métamorphose fait office de nouveau départ pour l'éditeur, mais cela risque d'être un peu plus compliqué pour le quidam. Car Andy Diggle a beau livrer un récit très sombre et parfaitement dans la lignée de la série, de nombreuses allusions aux épisodes précédents le ponctuent tout de même. Les novices devront être assidus pour bien appréhender l'ambiance hors norme d'Hellblazer. Le scénariste créateur de The losers rend donc une copie efficace, mais peu originale. Aucun rebondissement n'étonne franchement... L'auteur serait-il en petite forme ? Leonardo Manco réussit, quant à lui, à tirer son épingle du jeu en dévoilant des planches fortement encrées, pour une ambiance noir de chez noir. Danijel Zezlj s'invite le temps d'un épisode et montre un trait anguleux, moins appréciable. Peu surprenant, ce Retour aux sources plaira sûrement aux amateurs les plus fervents, mais il aura peu de chance de convaincre les autres.