L'histoire :
Par définition, les super héros protègent le monde. Pourtant, à un moment, certains ont passé le relais à une nouvelle génération. C’est le cas de Superman qui, malgré son leadership, a décidé de retourner à la campagne pour redevenir agriculteur. Le temps passe et les successeurs ont la main beaucoup plus lourde que leurs aînés, n’hésitant pas à abuser d’une violence inouïe. Un jour, Diana, alias Wonder Woman, rend visite à son ancien ami Clark Kent. Elle l’avertit alors de la situation : selon elle, la justice est menacée. Superman sort donc de sa retraite et rappelle à l’ordre ses anciens partenaires. Flash, Hawkman et Green Lantern sont les premiers à rejoindre le duo. En se rendant à Gotham, Clark essuie son premier revers face à Bruce « Batman » Wayne. Celui-ci dirige la ville d’une main de fer et n’entend pas rejoindre la ligue nouvellement créée. Les anciens débutent alors leur mission et commencent à remettre dans le droit chemin les récalcitrants. C’est sans compter sur Lex Luthor, qui s’est entouré d’alliés particulièrement puissants afin de prendre le pouvoir. Un chemin qui semble plaire à Bruce Wayne l’ayant rejoint…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sorti il y a maintenant une décennie chez Semic, Kingdom Come est de nouveau disponible dans une magnifique intégrale proposée par Panini. Faisant partie de la collection Absolute, la série créée par Mark Waid et Alex Ross jouit d’un format plus grand que précédemment, d’un coffret, mais aussi de quelques bonus intéressants. Cette réédition permet donc de découvrir (ou redécouvrir) un des titres phares de l’univers DC Comics où les super héros s’opposent, en se séparant en deux clans distincts, forçant ainsi les Batman et consorts à sortir de leur retraite super héroïque dans laquelle ils se complaisaient. Assez manichéen, le scénario n’en reste pas moins intéressant et surtout très bien construit par Mark Waid. Sans être très original, Kingdom Come se veut une lecture distrayante et en cela, la série est très réussie. Elle l’est d’autant plus, qu’elle peut compter sur un dessinateur en état de grâce : Alex Ross. Au travers de nombreuses peintures, l’artiste illustre l’ensemble avec son style hyper réaliste et une grande constance d’un bout à l’autre du récit. Au final, une réédition très utile… mais à un tarif un peu élevé.