L'histoire :
En 1938, alors qu'il est à New-York, le docteur Thomas Halloway apprend la mort d'un de ses patients. La veille, il a reçu des mains d'un dénommé Matt Hawk une boîte mystérieuse. De retour chez lui, Halloway ouvre le coffret et voit à l'intérieur deux armes à feu. Elles appartenaient à une légende du far-west, le fameux homme aux deux colts. Un mot se trouve à l'intérieur : « d'un héros à un autre »... Conscient que les jours à venir feront de lui un autre autre, Halloway se fait un costume et aide la police une fois la nuit tombée. Rapidement, d'autres personnes viennent grossir les rangs de ces nouveaux justiciers. Hors des USA, la tension est grande avec la montée en puissance des nazis en Allemagne. Un instant que les USA surveillent de près, n'hésitant pas à faire venir de nombreux scientifiques germains. L'un d'eux aurait une formule permettant de créer un surhomme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ed Brubaker est un scénariste dont le talent a permis à de nombreux lecteurs de s'intéresser à des personnages tels que Captain America. En 2009, Marvel lui demande de revisiter les origines de son histoire dans Le projet Marvels. L'auteur revisite donc l'apparition des premiers surhommes sur la planète et leur implication dans le conflit de la seconde guerre mondiale. On retrouve quelques icônes biens connues des fans de super héros comme Captain America ou Namor. Le récit est bien construit et assez agréable à lire mais malgré les qualités de Brubaker, son histoire peine à rivaliser face au somptueux Marvels de Jim Krueger et Alex Ross. Par contre, on constatera cependant que le résultat est bien plus brillant que The Twelve d'un J.M. Straczynski un peu fatigué. Brubaker a pu compter sur la participation de Steve Epting, l'un des artistes qu'il connait bien puisque ce dernier a été en charge de nombreux épisode de la Bannière étoilée. Son trait est très agréable et se joue d'encrages réalistes pour mieux nous plaire. Le projet Marvels n'est pas une saga culte sur la naissance des super héros mais elle reste distrayante et bien effectuée.