L'histoire :
Il y a 12 milliards d'années sur la planète Viscardi, un Céleste du nom de Godhead s'est posé. Depuis, le peuple qui vit sur l'astre, tente désespérément de construire une fusée leur permettant de dépasser l'entité cosmique. Cela se solde à chaque fois par un échec retentissant. En colère, Gara invective Godhead qui lève alors un bras et créé un vortex à travers un miroir. Lorsqu'elle l'observe, Gara en ressort transformée, beaucoup plus puissante qu'auparavant... Kitty Pride et Peter Quill sortent ensemble depuis quelques temps et pour se venger de Mister Knife, le père du leader des Gardiens de la Galaxie, ils ont infiltré sa base. Ils le surprennent en train de discuter avec Thane, le fils de Thanos, et lui montrer le pouvoir du Vortex Noir. Les deux héros décident de volet le miroir pour empêcher l'utilisation forcément néfaste qu'en ferait leur ennemi.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Aux commandes des deux séries depuis le lancement de l'ère Marvel Now, le scénariste Brian Michael Bendis aiment que ses personnages se croisent ! À l'occasion du Procès de Jean Grey, les Gardiens de la Galaxie avaient déjà rencontré les All-New X-Men. C'est d'ailleurs à ce moment que l'idylle entre Kitty Pride et Peter Quill allait naître. Cette fois-ci, Le Vortex Noir va réunir les deux titres déjà énoncés mais aussi Legendary Star-Lord et Guardians Teamp-Up. C'est donc un crossover cosmique qui nous attend. L'histoire est assez simple puisqu'un puissant miroir capable de donner des capacités absolues à qui se soumet à lui va devenir la cible de nombreux (et sinistres) individus. Même si l'on n'a certainement pas là le récit de la décennie, les auteurs offrent un event moderne, léger et plutôt amusant à suivre. Nous sommes bien loin d'une réflexion appuyée sur le médium, l'option voulue étant clairement de réaliser une course poursuite entre tous les personnages et de multiplier les rebondissements tout du long. Même si certains chercheront les petites incohérences, chose souvent propre à un récit choral, l'ensemble tient la route. Visuellement, les artistes présents sont tous en grande forme (sauf Mike Mayhew) et même si leurs styles sont différents, cela est joli à voir. Sympathique et assez inoffensif, avouons-le.