L'histoire :
Sur la station spatiale Nulle Part, dans le bar Chez Starlin, les Gardiens de la Galaxie se désespèrent. Leurs dernières missions ne leur ont pas rapporté suffisamment pour compenser leurs fastes dépenses, des sommes servant surtout à réparer leurs erreurs. Alors qu'ils espèrent quitter les lieux sans être vus, ils sont bloqués à côté de leur vaisseau. L'agent Deitz va alors leur proposer de régler une bonne partie de leurs dettes en remplissant une mission assez simple. Ils doivent escorter le diacre Delcario, un moine Ravolien qui souhaite retourner sur sa planète en possession d'une précieuse relique. Peter et ses amis acceptent, faute de pouvoir refuser, mais ne savent pas qu'ils sont écoutés par des criminels notoires. Ces derniers sollicitent d'ailleurs l'aide d'un certain Pip le troll, celui-ci ayant des capacités de téléportation. Alors qu'ils sont en route pour la planète du moine, il prévient Peter qu'il ne faut jamais être plus de 5 personnes autour de la relique sous peine de déclencher la fin de tout. Manque de chance puisque le diacre décède peu après et qu'au moment où les Gardiens se tiennent à côté du défunt, Pip se téléporte à côté d'eux. Du coup, ils sont six...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis quelques années, Jim Starlin chouchoute les fans de récits galactiques chez Marvel avec la production de plusieurs sagas complètes. Mère Entropie est une aventure des Gardiens de la Galaxie. La bande de joyeux drilles va devoir escorter un moine et sa relique jusqu'à la planète de ce dernier mais très vite, une succession de problèmes va conduire nos héros, ainsi que Pip le troll, en face d'une être surpuissant qui peut causer la fin de tout. L'histoire de Starlin présente des qualités évidentes avec pas mal d'humour, des scènes assez épiques et un ennemi original. Pour autant, la formule qu'il propose ne se montre pas suffisamment novatrice et l'on parcourt la centaine de pages sans déplaisir mais sans surprises. Jim Starlin est associé au grandiose Alan Davis sur cet album. Le britannique nous a souvent offert des planches fabuleuses, y compris sur des récits moyens comme le Wolverine de Peter Milligan, mais cette fois-ci, il est en petite forme. Certes, certaines pages donnent le change et impressionnent comme celles montrant Mère Entropie, mais sa volonté de calquer au plus prêt aux acteurs des films Marvel Studios pour réaliser les personnages. Le rendu n'est pas au top et certains comme Gamora sont très mal lotis. Un album correct, au final.