L'histoire :
Il y a quelques mois, Thor Odinson a quasiment fini son stock d'hydromel lorsqu'Alpha Flight le contacte. Des trolls se terrent sur la lune et causent de nombreux dégâts sur place ou alentours. Alors qu'il est envoyé les châtier, Thor et son bouc Crissedent ont le malheur de tomber sur Ulik, le roi des trolls. Devant le nombre de créatures, l'ancien Dieu du tonnerre finit par se faire piéger et voit filer ses adversaires. Alors qu'il désespère sur l'astre lunaire, un être au visage dissimulé et qui se surnomme l'Invisible s'approche et lui dit connaître ses secrets, ceux du monde qui l'entoure et également savoir qu'un autre marteau existe. Cette arme viendrait d'un monde mort et d'un Thor mort. Odinson se réjouit et demande la localisation du marteau. Sans lui répondre directement, l'Invisible lui laisse entendre que l'objet de ses désirs se trouve à Asgard. Sur le dos de Crissedent, Thor fonce sur place mais en arrivant, il ne trouve que des débris mais également un ami de longue date : Beta Ray Bill. Ce dernier sait qu'Odinson a perdu Mjollnir et par amitié lui tend alors son propre marteau...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À la tête de la série Thor depuis plusieurs années, le scénariste Jason Aaron a fait vivre de multiples épreuves à celui qui était autrefois Thor le Dieu du tonnerre et qui est dorénavant appeler Odinson. Devenu indigne de posséder les pouvoirs de la foudre et d'utiliser Mjollnir, son marteau magique, le héros a été plus ou moins mis au second plan. Croire que l'auteur voulait se débarrasser de lui eut été une erreur et une belle. Il a en effet imaginé une saga qui lui est entièrement consacrée et qui va faire le lien entre de nombreux éléments mis en place ou non par Jason Aaron lui-même. Les lecteurs d'Original Sin comprendront très vite de quoi il en retourne. Durant les cinq épisodes qui composent ce récit, Odinson va en voir de toutes les couleurs et va se battre un paquet de fois. La narration à la première personne est bien maîtrisée, les rebondissements s'enchaînent bien et l'aspect spectaculaire de l'histoire bien pensée. Ce récit sorti aux U.S.A. sous le nom The Unworthy Thor bénéficie en plus des talents du trop rare Olivier Coipel. Le français est une fois encore très bon même si son encrage paraît moins précis qu'à l'accoutumée. Malheureusement, sa lenteur de production a poussé l'éditeur à le suppléer à certains moments, bien pensés ceci dit. Intéressante et bien réalisée, cette saga s'insère parfaitement dans la mythologie que créé un peu plus Jason Aaron autour du Dieu du tonnerre.
