L'histoire :
Mythos: Spider-Man : Peter Parker a beaucoup de mal à supporter Flash Thompson. Le beau gosse du lycée ne l’aime pas non plus et a surtout beaucoup de succès avec les filles. Notamment celle qui plaît beaucoup à Peter. Il rentre donc chez lui, la tête basse. Alors que tante May lui prépare des crêpes, son oncle sent qu’il a besoin de réconfort…
Les Sinister Six : Octopus s’enfuit de prison et aide plusieurs super vilains à s’échapper avec lui. C’est alors qu’une idée lui vient : si personne n’a réussi à éliminer Spider-Man, peut être qu’ils pourront y arriver en s’unissant contre lui. Il réunit donc Mysterio, l’Homme Sable, Kraven, Electro et Vautour. A eux six, ils sont sûrs de se débarrasser de leur pire ennemi.
Amazing Spider-Man : C’est une journée décidément bien compliquée pour Peter Parker. Betty Brant est trop attachée à lui et il ne peut continuer cette relation en lui cachant son identité. De plus, Jameson est furieux car il n’a réussi à avoir que de piètres clichés sur des malfrats quelconques. Mais tout cela n’est rien comparé au fait que tante May est a l’hôpital. Et il se pourrait bien qu’elle soit malade à cause de Spider-Man !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il ne vous aura sûrement pas échappé que Spider-Man refait parler de lui avec le film événement Spider-Man no way home. Pour l’occasion, Panini publie une série de titres sur le tisseur et notamment dans cette mini collection à 6 euros 95. La petite anthologie à couverture souple comporte trois récits, très différents les uns des autres. C’est devenu presque une tarte à la crème au cinéma sur ce personnage mais la première saynète revient à nouveau sur les origines de Spider-Man. Rien d’incroyable et d’original si ce n’est la redécouverte du trait de Paolo Rivera dont le réalisme extrême rappelle le travail d’Alex Ross sur le titre Marvels. Les deux autres récits sont plus longs et en deux parties. L’un revient sur un épisode repris dans le film de Jon Watts qui concerne les Sinister Six et l’autre est signé de l’inévitable duo Stan Lee et Steve Ditko. Plusieurs versions de l’alliance des super-vilains contre Spidey existent et celle-ci n’est assurément pas la plus marquante. Il en est de même pour le dessin de Patrick Scherberger dont le style caricatural irrite parfois les yeux. Le dernier volet nous replonge dans les comics d’antan et rappelle douloureusement à quel point Stan Lee et Steve Ditko nous manquent. Cette collection ne servira que d’introduction à des lecteurs qui veulent découvrir la vedette de chez Marvel.
