L'histoire :
Ashley Williams, dit Ash, est un homme hors pair. En réussissant à vaincre la menace zombie de son monde, une lumière apparaît et l’appelle. En la traversant, il se retrouve sur une autre Terre, assez proche de celle qu’il connaît, mais il n’a pas le temps de réellement comprendre où il est, qu’une vieille femme s’approche de lui et l’avertit que le monde va mourir et que l’armée des morts va se lever. Saisissant sa tronçonneuse, Ash s’apprête à faire taire celle qui semble possédée par le Nécronomicon, mais s’en voit empêché par Daredevil. Ash se rend alors au quartier général des Vengeurs, afin d’être reçu par ses derniers, et détruit l’interphone. Devant un comité de super héros passablement énervé et incrédule, il leur annonce qu’une invasion zombie est proche. Cependant, tous croient à une blague et trouvent son insistance pénible. Wanda la sorcière rouge téléporte donc Ash dans une des mares du parc. Tout d’un coup, un orage éclate. Voyant cela, Ash se rappelle que c’est par ça que tout a commencé dans son monde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’idée de Mark Millar dans la série Ultimate Fantastik Four, à savoir une terre dévastée par des super héros devenus zombies, aura fait ses preuves puisqu’elle a engendré une série parallèle sobrement intitulée Marvel Zombies et placée sous l’égide d’un spécialiste des deux genres (super héros et zombies), Robert Kirkman. Ce dernier avait scénarisé une aventure originale et assez transgressive des codes Marvel dans un premier tome de qualité. Cette fois-ci, il n’assure qu’un poste de consultant, puisque chaque volet de la série est indépendant l’un de l’autre. Nous retrouvons donc un medley avec le héros déjanté de la série de films de Sam Raimi, Evil Dead, qui a su conserver les traits de son interprète, Bruce Campbell. Ce dernier est téléporté dans une dimension avec pour mission de retrouver le légendaire Nécronomicon et le détruire, car le livre maudit serait responsable de cette pandémie. Le scénario de John Layman est assez classique et manque parfois de surprises. Il utilise également quelques grosses ficelles, notamment lors de la mort d’Ash… Mais bon, n’en dévoilons pas plus. En revanche, pour les points positifs, il convient de noter que l’humour si particulier d’Ash est parfaitement retranscrit ! Au niveau dessin, l’ensemble est très classique, les styles de Fabiano Neves et de Fernando Blanco étant assez proches. Bonne surprise, Sean Phillips participe le temps d’un court chapitre à ce second volet. Moins réussi et original que le premier tome, cette « suite » est avant tout efficace et nous permet de retrouver un héros qui n’a pas grand pouvoir, si ce n’est manier la tronçonneuse comme personne : Ash ! Aaaaargh !