L'histoire :
Des criminels ont subtilisé des notes appartenant à Red Richards. Avec celles-ci, ils ont pu créer une machine à voyager dans le temps. S'ils espèrent que cette innovation leur procurera la richesse, ils ne pensent pas une seule seconde aux répercutions que pourraient provoquer leurs actes. Les Quatre Fantastiques interviennent au bon moment mais malgré le succès de leur opération, Red est véritablement hypnotisé par ses recherches. Étonnamment, il parvient à entrer en contact avec un alter ego venant d'une autre dimension. Ainsi, les recherches avancent plus vite et Red meurt d'envie de rencontrer son homologue. A l'aide d'une nouvelle machine, Richards se téléporte dans la dimension de son alter ego. Il déchante dès les premières secondes. Le monde est dévasté et les Quatre Fantastiques de cette dimension n'ont plus vraiment l'air d'humains, car ils sont des zombies...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au milieu des années 2000, une idée a germé dans la cervelle putride de Mark Millar. Que se passerait-il si l'on confrontait des super héros à un virus zombie ? La réponse eut lieu au sein d'Ultimate Fantastic Four où Red et ses amis ont affronté leur alter ego version faisandée. Ses trois épisodes ouvrent ce premier recueil et permettent de revoir un Greg Land en bonne forme. Après ce passage marquant dans l'Ultimateverse, Marvel a sollicité Bob Kirkman pour créer une histoire où tous ses super héros seraient zombifiés ! Une bonne idée que de choisir le scénariste de Walking dead ! Ce dernier délivre un récit gore et vraiment fendard. Les détails bien violents sont omniprésents, d'un Captain America qui a la cervelle à l'air à un Iron Man cul de jatte, les super héros en ont rarement pris autant dans la face. Ce Deluxe réunit en plus de la mini-série Marvel Zombies, la seconde saga (Le goût de la mort). Cette partie est moins certes moins réussie que la première mais reste très sympathique. Sean Phillips illustre les deux sagas avec son trait épais et fortement encré. Cette ambiance sombre colle bien à l'esprit provocateur du titre. Une (première) intégrale qui se suffit à elle-même et qui mérite le coup d’œil si vous ne possédez pas déjà les 100%. Une lecture violemment jubilatoire !