L'histoire :
Mary Jane et tante May sont là pour accueillir Spiderman qui rentre chez lui blessé à l’épaule. Sa blessure le fait souffrir et tandis que sa tutrice part lui chercher du désinfectant, Peter se jette sur sa bien-aimée et se met à la dévorer. Sa tante assiste à ce triste spectacle, ne sachant pas qu’elle est la suivante à souffrir de l’appétit anthropophage de son neveu. Spiderman ne reconnaît même plus ses amis, comme DareDevil, qui font office de déjeuner. Alors qu’ils viennent de craquer en s’attaquant à des humains, Captain America somme à ses Vengeurs de se réunir à l’hôtel leur tenant lieu de quartier général. A l’école pour surdoués, Wolverine a beau se débattre pour protéger les élèves, seul l’arrivée de Magnéto l’aide véritablement. En pleurs, Red Richards voit ses deux enfants morts, tués par Miss Hulk qui est retenue par la Chose. Jane utilise alors ses pouvoirs et fait exploser la tête de celle qui assassina ses enfants. Tous les supers héros non contaminés se retrouvent alors dans l’héliporteur de Nick Furyet et décident de livrer un combat ininterrompu contre ses morts vivants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En lançant avec Sean Phillips la série Marvel Zombies, Robert Kirkman n’imaginait probablement pas le succès que celle-ci allait rencontrer. Après un premier volet très réussi, nous avons accueilli en France un second volet un peu à part, puisque le scénario mettait en scène Ash, héros de la trilogie cinéma Evil Dead, dans le monde Marvel. Cette fois-ci, nous reprenons l’histoire là où le premier volet s’était achevé. Les super héros zombifiés ont dévoré tout être vivant sur Terre et en s’attaquant à Galactus, ils ont même pris ses pouvoirs. Ils vont donc pouvoir partir dévorer l’univers ! Une fois cela fait, ils décident logiquement de revenir sur Terre ! Le spécialiste des morts vivants s’éclate comme un petit fou avec ce récit particulièrement bourrin, mais dont les rebondissements sont avant tout bien trouvés. Par exemple, certains zombies qui ne ressentent plus la faim, arrivent à devenir amis d’humains. On apprécie aussi que Sean Phillips soit l’unique dessinateur du tome car son style atypique, basé sur un encrage assez appuyé, crée une ambiance saisissante. L’autre point positif concerne les couvertures d’Arthur Suydam, qui sont des pastiches de celles de comics plus connu. Ainsi, celle de ce tome 3 est la version zombifiée de celle de Civil War de Michael Turner. Un nouveau tome sympathiquement sanglant, que les amateurs de super héros et d’horreur se doivent de lire.