L'histoire :
Au nord de l'état de New York, un hélicoptère transportant des militaires vole en direction du centre de recherche secret Pegasus. Cette base est solidement verrouillée suite à l'alarme déclenchée de l'intérieur. La capitaine Harper ordonne qu'on ouvre l'accès et voit d'un mauvais œil le super héros Battlestar rejoindre ses hommes. L'alerte a été donnée au 24ème niveau souterrain du silo. C'est donc un long parcours qui attend ses soldats au cœur des couloirs sombres. Leur progression est rapide et alors qu'ils espèrent retrouver les scientifiques qui ont lancé l'alarme, ils tombent sur un homme à l'apparence étrange, qui se rue sur eux. Sans attendre, un des militaires tire en pleine tête. Observant le cadavre, tous constatent que le macchabée était déjà mort avant de se ruer sur eux... Peu après, Harper et ses hommes atteignent la salle d'expérience où les scientifiques ont trouvé refuge. Ces derniers les avertissent du danger qui les guette : l'Escadron Suprême s'est métamorphosé en zombie suite à une expérience ratée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela faisait un moment que Panini ne nous avait pas sorti un Marvel Zombies . Après l'ère Kirkman et Van Lente, la série offre la possibilité à deux nouveaux auteurs de se faire la main sur l'univers putride de Marvel. Si le casting des précédents opus a déjà écumé les grosses têtes d'affiches, ce nouveau volet focalise sur l'Escadron Suprême avec également en guest : Battlestar et Valet de Cœur. Frank Marraffino (Haunted Tank) livre un récit très balisé. On ne retrouve pas les qualités entrevues par le passé. Le côté gore est mal exploité et l'humour toujours à contretemps. Les rebondissements s'enchaînent donc sans véritable intérêt et ce n'est pas la qualité des dessins de Fernando Blanco qui viendra changer la donne. Le trait est assez brouillon et les personnages sont souvent mal finis. On notera également le changement de "cover artist", puisque c'est désormais Michael Kormack qui détourne les super héros en lieu et place d'Arthur Suydam. Une nouvelle ère qui débute bien mal...