L'histoire :
A New-York, Green Hornet et Sato corrigent des criminels à la solde de Rothko, un des Caïds locaux. Il n'en reste plus qu'un lorsque, soudain, apparaît le Shadow. Celui-ci neutralise le voyou et incite le duo de justicier à se rendre au Cobalt Club s'ils souhaitent poursuivre leur enquête... Le lendemain, c'est sans masque que Britt Reid se rend sur les lieux. Il n'y trouve pas Rothko mais Lamont Cranston et miss Lane. Ceux-ci veulent faire équipe pour lutter contre les exactions commises par le nouveau parti au pouvoir : le parti de la justice. Les représentants de ce dernier ont mis en place un régime totalitaire, où les forces de l'ordre sont d'anciens hors la loi. Aux quatre coins du pays, des super-héros se réunissent pour s'opposer à cette dictature dirigée par un leader très discret...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'éditeur américain Dynamite s'est spécialisé depuis quelques années dans la relance de nombreux super héros issus de l'époque pulp. Après Green Hornet et récemment The Shadow, l'éditeur a voulu réunir tous ses personnages au sein d'une aventure commune, à la façon de la Justice League ou des Avengers. Chris Roberson est en charge du scénario et livre un récit étonnant où un parti politique prétendant faire régner la justice impose un climat totalitaire. Dans un tel climax et devant les exactions commises par des forces de l'ordre qui n'en ont que le titre, les super héros se réunissent. Le casting est assez impressionnant : Green Hornet, Sato, le Shadow, l'Araignée, Zorro et bien d'autres. Si cette association peut paraître saugrenue de prime abord, cela fonctionne plutôt bien. Il faut dire que pour ouvrir le bal, c'est Alex Ross qui dévoile la première association entre Green Hornet et le Shadow. L'artiste n'a rien perdu de sa superbe et livre un premier épisode flamboyant. Il passe la main ensuite à Dennis Calero, qui se contente d'une prestation plus ou moins bonne. Son trait est diamétralement opposé à celui de Ross et opte plutôt pour des aspects épurés rappelant Jae Lee. Masks n'est pas le crossover de l'année mais on reste une lecture très sympathique pour peu que l'on apprécie les héros pulp.