L'histoire :
Les électeurs ont cru bien faire en votant pour le parti de la Justice mais c'est un régime totalitaire qui fut mis en place. Des justiciers masqués choisissent d'intervenir et de réparer les méfaits des forces de l'ordre, qui sont constituées d'anciens détenus ou criminels. Des innocents subissent régulièrement un racket organisé mais contrairement à d'habitude, un héros s'interpose. Drapé de noir et armé d'une épée, Zorro se défend comme il peut mais devant le nombre de policiers véreux, un peu d'aide ne serait pas de trop ! En plein pugilat, il voit un homme lui prêter main forte. Il se surnomme la chauve souris. De leur côté, le Shadow, Kato et les autres essaient de découvrir l'identité de celui qui tire les ficelles d'un tel régime.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le grand crossover des éditions américaines Dynamite s'achève dans ce deuxième opus. 8 épisodes en tout et pour tout ont donc été nécessaires à Chris Roberson pour poser les bases et développer les rebondissements d'un divertissement pas désagréable, mais que l'on aurait aimé mieux construit dans sa seconde partie. En effet, le premier volet se distinguait en mettant en place un univers totalitaire et des super héros se réunissant contre la dictature en place. Dans cette suite, il ne se passe pas grand chose et on assiste juste à des bastons contre les forces de l'ordre perverties. C'est basique et surtout très prévisible. La conclusion de l'histoire arrive presque trop vite et on se demande encore pourquoi elle ne pas avoir poursuivi. Des regrets donc, qui sont accompagnés par des dessins de bonne facture de Dennis Calero. Son visuel dans la veine d'un Jae Lee reste très correct même si là encore, il est dommage qu'Alex Ross n'ait pas offert aux lecteurs un autre épisode illustré par ses soins. Fin d'un crossover correct mais pas incroyable non plus.
