L'histoire :
Depuis qu’Odin a supprimé tous les gardiens, Thor et ses compagnons se dirigent vers son repaire. Or ce dernier s’attend à leur arrivée, prévenu par le cor d’Heimdall. Odin patiente et les attend tranquillement sur son trône avec son ami Mephisto. Celui-ci se remémore son passé et leur rencontre. Enfant, il était considéré comme maudit par les autres enfants, du fait de sa patte folle et de son œil mort. Ses seuls amis étaient ceux de la mythologie qu’il connaissait à travers les livres. Tout changea le jour où des êtres gigantesques débarquèrent et où il s’avança vers eux. Leur apparence changea alors pour prendre celles d’entités mythologiques. C’est en ce jour que l’arbre monde fut planté. Thor arrive enfin aux portes du palais et fait face à l’un de ses anciens amis, Balder. Ce dernier ne comprend pas pourquoi le serpent de Midgard et Fenris accompagnent Thor. Il se jette alors sur son ancien ami qui, dans un ultime réflexe, le blesse mortellement. C’est le moment que choisit Odin pour sortir avec ses armées…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici enfin le dernier volet de la série Paradise X créée par Jim Krueger, Alex Ross et Doug Braithwaite. Après les titres Earth X et Universe X, ce nouveau futur alternatif permet à tous les héros de l’univers Marvel de se réfugier dans un mystérieux paradis. La conclusion se veut ambitieuse, mais le scénario de Jim Krueger a tendance à s’égarer à de nombreuses reprises. La première partie du tome constitue une seule histoire consacrée à Thor. Celle-ci est extrêmement alambiquée, quasiment incompréhensible. Heureusement que la seconde partie est d’un niveau supérieure, même si, à nouveau, la déception est de rigueur. Le visuel est heureusement plus réussi, bien que très classique dans le périple de Thor. Seul le choix des couleurs déçoit. Lorsque l’histoire principale reprend, les teintes sont mieux choisies, mais cette fois-ci ce sont les traits qui déçoivent, les personnages ayant souvent les mêmes visages. Cette série se conclue bien mal, avec une histoire abracadabrantesque et un visuel peu inspiré. Seul les fans invétérés l’apprécieront peut être et encore… Heureusement, les couvertures sont assurées par Alex Ross, ce qui remonte le niveau !