L'histoire :
Malgré les années, le vieil homme qu’est devenu Bruce Carter n'a pu oublier son passé de soldat. Certaines scènes le hantent encore… Un soir où il est près de sa cheminée, un esprit apparaît devant lui, recouvert du drapeau américain. Il lui annonce sa mort prochaine et souhaite qu'il change les méfaits commis par le passé. Bruce était alors un super héros connu sous le nom de Fighting Yark, un agent spécial et secret appointé par l'OSS et dont la mission était de lutter contre Hitler. Lors d'une opération, la célèbre et terrible boîte de Pandore avait été découverte. En l’utilisant, Bruce voulut mettre fin au mal qui régnait sur Terre. Pour cela, il eut l'idée d'enfermer dans l'urne (ce n'était en fait pas une boîte) ses compagnons super héroïques afin qu'ils luttent contre les esprits du mal qui y seraient enfermés. Aujourd'hui, sur les conseils de l'esprit, il rend visite à l'un des seuls à ne pas avoir été prisonnier : le Lama Vert. Mais pour un vieillard, escalader la montagne menant à Shangri-La risque de coûter cher…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Innover dans l'univers des comics de super héros est une démarche bien difficile. Après les crossovers (comme JLA, les Avengers ou Hunter Killer/Cyber Force), les éditeurs sortent de leurs cercueils des personnages créés durant l'âge d'or des comics, à savoir les années 30 et 40. Eh oui, la plupart étant passés dans le domaine public, n'importe quel auteur est en droit de les utiliser ! Chez l'éditeur Dynamite, deux auteurs coutumiers de l'univers superhéroïque, Alex Ross et Jim Krueger, ramènent donc à notre époque des gloires passées. Ce type d'exercice a déjà eu cours avec The Twelve de J. Michael Straczynski. Les deux auteurs vont cette fois plus loin, avec un récit beaucoup plus dynamique et surtout plus intéressant. Sur cette nouvelle série, Ross occupe une double casquette : scénariste et dessinateur, mais uniquement sur quelques peintures de ce premier volet. Celles-ci sont bien évidemment spectaculaires, leur finition est juste irréprochable ! Pour illustrer la plus grosse partie du récit, la tâche a été confiée à Carlos Paul, qui fournit une prestation globalement de très bon niveau. Pour l'une de ses premières œuvres, le dessinateur s'en sort bien, même si certaines cases sont moins fignolées. Ses personnages sont charismatiques et les décors très présents. Avec autant de talents combinés, ce premier tome a tout pour plaire !
