L'histoire :
Ce numéro contient :
- A-Force (épisode 1) : À Arcadia, des super-héroïnes forment la ligne de défense de la population contre les dangers de tout bord. Un jour, un mégalodon fait son apparition...
- Thors (épisode 1) : Le corps d'une femme est retrouvée pour la 5e fois consécutive dans une Baronnie différente. Les Thors débutent l'enquête avec la pression d'un certain Fatalis...
- Armors Wars (épisode 1) : Le Baron Tony Stark essaie d'en apprendre un peu plus sur les criminels qui sévissent ces derniers temps à Technopolis...
- Future Imperfect (épisode 1) ; Une mutante nommée Ruby découvre un vieil homme épuisé au milieu du désert. Il prétend s'appeler Odin. Elle décide de l'emmener au plus vite à Dystopia pour éviter qu'ils soient tous les deux pris pour cible par le terrible Maestro...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le crossover Secret Wars a secoué si fort le Marvelverse qu'il a annulé toutes les séries de la Maison aux idées. Dans l'histoire développée par Jonathan Hickman, l'univers a été recréé autour de plusieurs territoires très différents. Les 4 séries présentes au sommaire de la revue Avengers se déroulent dans des lieux différents. Tout d'abord, le magazine s'ouvre sur A-Force, une série co-écrite par deux scénaristes femmes et qui met en scène un groupe de super-héroïnes. Le résultat est assez probant et les dessins de Jorge Molina très bons. Un bon début. Ensuite, nous retrouvons Thors, une série écrite par Jason Aaron dont le destin ces dernières années est intimement lié au Dieu du tonnerre. Dans le Battleworld, il n'y a pas un seul Thor mais de nombreux qui jouent le rôle de policiers aux ordres de Fatalis. Jason Aaron opte pour une approche assez étonnante puisqu'il place ses personnages dans une véritable enquête criminelle. Voici un début efficace et qui s'appuie sur les dessins de qualité de Chris Sprouse. Armors Wars est par contre une vraie déception. L'histoire de James Robinson ne prend pas et l'on tourne les pages à la recherche du mot « fin ». En outre, Marcio Takara ne semble pas très à l'aise sur ce titre et rend une copie très moyenne. Future Imperfect est une bonne surprise et cela n'a rien d'étonnant lorsque l'on voit que c'est l'expérimenté Peter David aux commandes. Greg Land illustre l'ensemble de manière irrégulière. Voici un bilan globalement positif pour ce premier numéro !