L'histoire :
Le Battleworld, le monde créé par Fatalis, a besoin de forces de police pour contenir les habitants des différents territoires. Les Thors sont des Dieux du tonnerre et sont aussi en charge de mener les enquêtes lorsque des meurtres sont commis. C'est ce qui arrive à Ultimate Thor et à Beta Ray Thor. Les deux collègues ont été appelé sur une scène de crime où le corps d'une femme a été retrouvé. Cela est déjà le cinquième cadavre en autant de jours. Malgré d'autres Thors plus ou moins aidant, ils décident d'investiguer et pour commencer vont arrêter une bande de Ghost Riders qui sème le trouble dans les parages. De retour à Fatalisgard, ils se rendent auprès d'Odin, leur supérieur et relais de Fatalis. Ce dernier leur met une pression et les menace en cas d'échec de leur retirer leurs marteaux. Le soir, alors qu'ils boivent un verre pour décompresser, Beta Ray dit vouloir interroger son indic. Peu après, il est retrouvé mort à son tour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En créant le Battleworld durant le crossover Secret Wars, le scénariste Jonathan Hickman et Marvel ont permis à de nombreux auteurs de s'amuser avec les différents tie-ins dont ils avaient la responsabilité. Jason Aaron est aux manettes depuis de longs mois de la série Thor et pour ce récit, il imagine qu'il existe de nombreuses versions de Thors, dérivés de personnages connus du Marvelverse, et qu'ils seraient la police spéciale de Fatalis. Et comme Jason Aaron aime les polars, il les enverrait enquêté sur une série de meurtres. L'histoire se tient en quatre épisodes et se lit avec un réel plaisir. Le héros principal est le Thor de l'univers Ultimate, dont le scénariste avait d'ailleurs écrit une mini-saga. Il est assez amusant de voir toute la galerie de Dieu du tonnerre inventé pour l'occasion et certains clins d’œil raviront les fans. Le dénouement est par contre un peu abrupt et nous ne sommes pas passés loin d'un excellent titre. Ce bon album est dessiné un peu par Chris Sprouse et surtout par Goran sudzuka. Les styles des deux artistes sont différents mais globalement soignés. Lecture agréable et différente du registre mainstream habituel lors de crossover, Thors vaut le coup... de tonnerre.