L'histoire :
Des rescapés de la Terre-616 et de la Terre 1610 se sont réveillés sur le Battleworld, l'univers créé à partir de fragments de plusieurs dimensions par Fatalis. Stephen Strange, le bras-droit de ce dernier, les a découvert et leur a proposé de se rendre. Ceux-ci refusèrent et furent répartis dans tout le Battleworld avant que Fatalis ne les élimine. Victor jugea alors opportun d'éliminer son vassal. Annonçant à tous que Stephen a été tué par les rescapés, Fatalis ordonne à Valeria de lancer une traque pour les débusquer. Il se dirige ensuite sous la statue bâtie en l'honneur de Strange et traverse une porte dimensionnelle le conduisant auprès d'un prisonnier qu'il connaît bien : Owen Reece alias l'Homme Molécule. Celui-ci rappelle à Fatalis combien le rôle qu'il joue aujourd'hui tient beaucoup à leur association passée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le crossover imaginé par Jonathan Hickman n'en finit plus de monter en puissance. Alors que les premiers numéros pouvaient paraître un peu obscur du fait des renvois nombreux à des séries écrites précédemment par le scénariste, cette troisième revue prouve les qualités exceptionnelles de l'auteur à planifier les rebondissements de son histoire. Dans le précédent numéro, nous assistions au retour de personnages issus de la Terre-616 et de la Terre1610, autrement dit du Marvelverse connu et de l'Ultimateverse mais aussi à la mort de Stephen Strange. Dans les épisodes 5 et 6 présents ici, nous retrouvons un Fatalis toujours aussi charismatique mais également désespérément manipulateur. Les pièces du puzzle de Jonathan Hickman se mettent en place et les futurs adversaires de Fatalis se dévoilent un par un. Le récit est inspiré et d'une efficacité redoutable. Esad Ribic parvient encore et toujours à nous laisser pantois devant certaines planches, entre horreur et beauté. Secret Wars ne déçoit pas !