L'histoire :
Il y a peu de temps encore, Norman Osborn était à la tête du HAMMER et contrôlait les Vengeurs Noirs. C'était le temps d'Iron Patriot, un nom qu'il s'était trouvé lorsqu'il enfilait une armure mise au point en ayant détourné la technologie de Stark Industries. Dans sa mégalomanie, l'ex-Bouffon Vert comptait bien léguer à son fils un statut à la hauteur de sa glorieuse carrière : il fallait qu'American Son vive ! C'est ainsi que Normy a mis au point une armure destinée à son fils Harry, désormais membre des Dark Avengers. Mais il arrive que l'adage « tel père, tel fils » ne se vérifie pas. Harry, qui déjà, par le passé, a eu à endosser la succession de son père en tant que Bouffon Vert, refuse cette fois-ci de collaborer… Les choses sont donc claires : le père est dans la prison du Raft, le fils gère son petit commerce, le Coffe Bean, lorsqu'American Son resurgit pour abattre un monstre en ville ! Même Spider-Man se demande qui peut bien se cacher derrière l'armure bleue et rouge d'American Son…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Brian Reed s'est fait un nom parmi les scénaristes de l'industrie du comics (Spider-Woman, Ms Marvel, Dark Reign, Siege, mais aussi The Circle, chez Images Comics). Pour l'anecdote, il est l'auteur du jeu vidéo Ultimate Spider-Man. En ce qui concerne ce numéro hors-série, on peut dire qu'il s'en tire bien, puisqu'il réussit à introduire un nouveau personnage dans la saga du Tisseur, au moyen d'une narration qui distille savamment son lot de surprises, d'action et de suspense. Le tout gardant une cohérence et s'inscrivant dans la continuité de la série. Cela vaut bien un petit coup de chapeau ! Bien sûr, nous ne vous révèlerons pas le fin mot de l'histoire, mais pour vous mettre l'eau à la bouche, sachez qu'Harry va être mis à dure épreuve, jusqu'à se faire tirer dessus ! Nous voilà donc en présence d'une bonne mini-série. Certes, elle n'est pas indispensable (mais c'est aussi le propre des hors-séries de Spider-Man), mais il se pourrait qu'elle se révèle un peu plus qu'anecdotique. L'avenir nous le dira. Pour ce qui est du dessin, la qualité s'avère globalement correcte. Si la succession de cinq dessinateurs ne nuit globalement pas à la cohérence graphique, il existe aussi des écarts notables de style. C'est une affaire de goût, mais notre préférence va nettement à Philippe Briones, dont on peut dire qu'il s'inscrit dans l'école du style de John Romita Jr, sans encore le rejoindre. Mais cela fait toujours plaisir, un Frenchy qui cartonne ! Pour conclure, un hors-série qu'on peut acquérir sans regret.