L'histoire :
Depuis les évènements de Siege, Norman Osborn, le tristement célèbre Bouffon Vert, est emprisonné. Et parmi ses nombreux méfaits, il y en a un qui a causé beaucoup de tort à son propre fils, Harry, qu'il a trahi en devenant l'amant de sa petite amie. Lilly Hollister, qui avait découvert la planque dans laquelle le Bouffon cachait des extraits de son sérum, n'a pas résisté à la tentation d'en absorber, tout comme elle n'a pas résisté à la séduction du Bouffon une fois elle même transformée par les effets du breuvage en une créature avec des cornes surnommée Menace ! Mais l'enfant à venir est d'ores et déjà un enjeu pour d'obscures forces, car il est le seul être vivant dont le métabolisme d'origine contient des éléments de la formule du sérum de Bouffon. Un fait suffisant à ce que lui et la mère deviennent des cibles prioritaires. Doc Oc, dans sa mégalomanie habituelle, réunit un gang impressionnant afin de kidnapper l'enfant dès sa naissance. Mystério, l'Homme-Sable, Le Rhino, Morbius, Electro, Tombstone, Shocker, Freak et d'autres encore répondent à l'appel pour commettre le méfait. Encore un travail qui s'annonce ardu pour Spider-Man !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce numéro présente la particularité d'inclure des épisodes qui s'inscrivent dans la continuité du mensuel. Cela n'en fera pas pour autant une publication indispensable. On en retiendra l'existence de ce fils Osborn, le mystère levé de sa paternité, et surtout un scenario digne des seventies, sous le forme la plus simple d'une course poursuite rythmée par les castagnes. Les gratte-ciels défilent comme les vieux ennemis du Tisseur et si la narration n'est guerre passionnante, il faut admettre que certaines planches sont très spectaculaires. Malheureusement, ce n'est pas une impression constante, car le début de la mini-série épouse une esthétique qui a de quoi refroidir le lecteur : Peter y est méconnaissable et moche comme un poux ! En résumé, on attend impatiemment les passages où notre héros est costumé, parce qu'ils valent le coup d’œil, avec des pleines pages dans la pure tradition du Monte-en-l'air. Quant au casting de Vilains, il fera plaisir aux vieux connaisseurs du personnage, mais le moins qu'on puisse dire est qu'il n'accorde à chacun d'entre-eux qu'un rôle de figuration, le temps de prendre une petite fessée, comme à l'époque de Stan Lee ! Pour conclure, ce numéro est loin d'être exceptionnel mais il propose un divertissement honnête, avec une histoire très classique.