L'histoire :
Spider-Man se balade la nuit de Noël, du côté de l'église de Sainte-Marie de Béthane à Harlem. Il aperçoit une cérémonie organisée pour un certain Julio, un père de famille mort trop tôt. Alors que son corps est enterré, celui-ci sort de terre peu après. De retour au siège de son entreprise, Peter Parker apprend par les différentes chaînes de télévision que Julio est revenu d'entre les morts et a rejoint sa famille. Surpris, Peter se rend chez la médecin légiste pour comprendre ce qui s'est passé. Cette dernière confie à Parker qu'elle a procédé à un examen complet des organes et que Julio était bel et bien décédé. Le revenant et sa famille sont devenus la cible des médias qui souhaitent en savoir plus sur ce miracle. Spider-Man aperçoit les enfants de Julio traqués par des paparazzis. Le Tisseur intervient et apprend que leur père était gravement malade et que pour se sauver, il a du passer un pacte avec des magiciens nommés les Santerians...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec une couverture nous montrant un Spider-Man en bien mauvaise posture que l'on prend contact avec ce roman graphique intitulé Les Santerians. Après l'excellent Family Business, il nous tardait de revoir le Tisseur dans des aventures spectaculaires et illustrées par des artistes rares. Malheureusement, dans les deux cas, la déception est de rigueur. L'histoire a été pensée par un certain Jose Molina, un auteur venant du monde du petit écran et qui a bien du mal à trouver des repères au niveau de l'art séquentiel. Certaines séquences sont trop longues et le découpage peu inspiré. Le récit en lui-même essaie d'aguicher le lecteur mais finit par le lasser plus vite que de mesure. Ramener les fameux Santerians croisés dans le Daredevil Father de Joe Quesada aurait pu être une bonne idée... mais non ! Outre l'histoire maladroite au possible, il y a aussi les dessins. Simone Bianchi nous a toujours impressionné par son style iconique, surpuissant et parfois un peu rigide. Là, son trait est moins fignolé que d'habitude et en plus et la colorisation ne lui rend pas service non plus. Nous noterons que sur les deux derniers épisodes, c'est Andrea Broccardo qui succède à son compatriote, avec là encore peu de réussite. Un album totalement dispensable.