L'histoire :
Doverton est une petite ville du Colorado comme tant d'autres. La population du coin travaille pour la plupart dans l'abattoir. Cleton Kassady, un tueur en série hébergeant le symbiote appelé Carnage, réalise un vrai massacre dans le bâtiment industriel. Il souhaite même profiter des canalisations pour y répandre son symbiote. En possédant chaque habitant, Carnage compte bien se constituer une belle armée. Peu de temps après, Captain America réuni autour de lui Wolverine, Œil de Faucon, Spider-Man et la Chose. Ils se rendent à Doverton mais à peine ont-ils posé un pied dans cette ville isolée, qu'ils croisent des personnes toutes possédées par le symbiote. Ces dernières se jettent sur les super héros sans attendre et parviennent à les contaminer, à l'exception de Spider-Man !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parmi les symbiotes du Marvelverse, Venom a souvent droit à la lumière des projecteurs. Pourtant, depuis 2011, la Maison aux idées met également en avant le terrifiant Carnage. Il faut dire que son porteur n'est autre qu'un tueur en série ! Ses intentions finissent donc souvent dans une mare de sang. Après le sympathique Affaire de famille, le scénariste Zebb Wells offre au symbiote un récit en 5 épisodes. Dans ceux-ci, Carnage souhaite se créer une armée ! C'est dans une ville isolée que son plan débute. Bien évidemment, Spider-Man sera là pour l'empêcher de nuire. L'histoire débute dans une ambiance sombre et violente. A contrario de la précédente mini-saga, l'action détonne et le récit présente aussi un aspect plus accessible. Malgré un univers riche et complexe, les néophytes pourront se repérer sans trop de difficultés. Il faut dire que visuellement, Clayton Crain offre des arguments irrésistibles. Sa maîtrise des outils informatiques impressionne littéralement. Les décors bénéficient d'un soin véritable et les personnages d'une finition précise. Les cadrages sont toujours très lisibles, hormis quelques exceptions, lorsque le symbiote en fait des tonnes ! Et en plus, il assure lui-même la colorisation. Carnage USA est donc une mini-saga de qualité, pour qui la violence n'aura pas d'effet repoussoir.
