L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
-Amazing Spider-Man (vol.3) #16 (En retard et La reconquête (1) : Souvenirs volés) : Le vivarium du zoo de Central Park ressemble à un ring de boxe. A droite, Spider-Man. A gauche, Iguana !
-Amazing Spider-Man (épisodes 16.1 et 17.1) (Descente aux enfers) : Spider-Man et l'officier de Police Yuri Watanabe se connaissent bien, puisqu'elle n'est autre que Spectre...
-Spider-Man 2099 (vol.2) #10 (Prisonniers du Maestro : De retour dans sa dimension, le Spider-Man de 2099 a été fait prisonnier par Maestro, équivalent de Hulk dans ce monde...
-New Warriors (vol.5) #10 (Le retour des Dieux) : Les New Warriors doivent désormais faire face au Maître de l’Évolution. Feront-ils le poids ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Spider-Man a fini ses aventures dans le Multiverse, son retour à notre dimension n'a rien de routinier. D'une part, parce que c'est Humberto Ramos qui reprend les pinceaux et qu'avec lui, on ne s'ennuie jamais. D'autre part parce que le vétéran Gerry Conway signe aussi un retour plaisant sur la série : il place les aventures urbaines du Tisseur dans un contexte à la limite du thriller policier. Une guerre des gangs, des vilains à foison et du spectacle à tous les étages, c'est hyper classique mais efficace. Carlo Barberi assure aux dessins, ce qui ne gâche rien. Puis on retrouve Spider-Man 2099 qui doit se frotter bien malgré lui à Maestro, l'alter ego de Bruce Banner/Hulk dans cette dimension. Gros coups de lattes et bluff sont au menu de cet épisode musclé et agréable. Enfin, les New Warriors continuent à nous lasser. Tout cela ressemble à une séquence continue de team fight qui s'appuie sur un scénario aussi épais qu'un cheveu de nourrisson. Une série qui ressemble à une peau de chagrin et qui n'a sa place que pour justifier la pagination du mensuel.