L'histoire :
Au sommaire de ce numéro : - Les origines de Kraven : Plongée dans le carnet de notes de feu son père Sergei, Ana Kravinov retient chaque mot tracé de la main de celui qu’on connaissait mieux du nom du Chasseur. « J’observe toujours mes proies en pleine action avant de commencer la chasse ». Une leçon parfaitement retenue lorsqu’il s’agit de traquer le Tisseur… - Chasse à mort (1, 2 et 3) : Peter Parker est épuisé par les retours successifs de ses anciens ennemis. Au point d'être cloué au lit, emporté par la fièvre résultant d’une grippe porcine ! Et maintenant, on tambourine à sa porte. Harassé, il se résout à se lever et ouvrir. Mais qu’elle n’est pas sa surprise lorsqu’il voit Kaine, son clone, gisant ensanglanté. Avant de perdre son sang, la copie imparfaite lui murmure dans un regard apeuré : « Ils chassent les araignées… Nous, Peter… On n’est pas les seules araignées… Vite »… - Le chasseur chassé (1 et 2) : Il y a des années, Kraven a fui la civilisation, écœuré par les mœurs corrompues, l’égoïsme et la lâcheté de ses congénères. Il s’est hissé au sommet de la pyramide des prédateurs, devenant le plus redoutable des tueurs, mais son code de l’honneur n’a jamais vraiment été compris des autres. Ce qui l’a conduit à faire l’objet d’un contrat. Un autre tueur redoutable est désormais à ses trousses : Kaine !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait quelques mois qu’on insiste lourdement : le mensuel du Monte-en-l’air regroupe des épisodes d’une telle qualité qu’il faut remonter à des années pour pouvoir oser des comparatifs. En effet, l’idée toute bête de faire resurgir du passé un bon nombre d’ennemis du Tisseur s’avère être jusqu’ici une belle réussite. Il faut dire que Marvel a mis le paquet, en signant une foule d’auteurs talentueux. Le magasine commence ainsi par 3 planches (au lieu des 6 dans la versions US) signées Marc Guggenheim et Mike Mayhew. Anecdotique, mais prestigieux…Fort logiquement, J. M. DeMatteis, le père de la saga inoubliable Kraven’s Last Hunt, reprend du service en même tant que le personnage crée initialement par Stan Lee (doit-on le rappeler ?). C’est donc avec joie qu’on renoue avec la fibre psychologique de son récit, qui donne le nom à ce numéro. Mais le clou du spectacle se situe avec Chasse à mort, où Joe Kelly met en scène l’hécatombe dans la famille des Araignées. Un clan plus nombreux qu’il n’y paraît, puisqu’il compte les Spider-Girls, Madame Web, les clones de Peter, et qui est en passe d’être décimé par la famille Kraven, dont les enfants ont réussi, par la magie noire, à faire revenir d’entre les morts leur illustre père. Le travail remarquable de Michael Lark, Stefano Gaudiano et Marco Checchetto mérite d’être souligné. Les trois compères s’associent pour réaliser des planches particulièrement angoissantes, dans une ambiance des plus lugubres. Une série vraiment marquante par son visuel, et qu’il ne serait pas étonnant de retrouver dans quelques mois en album…A ne rater sous aucun prétexte !